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Des responsables de l’OIF ont animé une conférence de presse le 27 février 2019 à Ouagadougou pour évoquer les soutiens que l’organisation apporte au cinéma africain. En vue notamment de promouvoir la diversité des expressions culturelles.
La francophonie soutient le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, depuis belle lurette et cette édition ne déroge pas à la règle. Alors qu’elle parraine les poulains d’or, d’argent et de bronze depuis 2015, la représentante de l’organisation internationale de la francophonie, Youma Fall a précisé que l’OIF entendait désormais aider les Etats dans la définition de leurs politiques culturelles.
En vue de parvenir à une structuration de la filière, l’OIF a initié des sessions de formations en vue de renforcer la compétence en langue française. Cet accompagnement qui est appelé à s’accroitre au cours du cinquantenaire est à la fois financier et technique. D’autant que << La meilleure promotion du cinéma africain c’est sa qualité>> précise Youma Fall. C’est ainsi que la série ‘’ les rois du Ségou » du réalisateur malien parvenue à s’imposer au-delà du monde francophone notamment en Afrique du Sud. Pour cette 26e édition, l’OIF soutient seize films dont quatre burkinabé. Il s’agit de Cimetières des éléphants d’Eléonore Yaméogo, Le loup d’or de Balolé de Chloé Aicha Boro, Pas d’or pour Kalsaka de Michel Zongo et le bonnet de Modibo de Boubacar Diallo. Un concours a même été lancé pour détecter de futurs talents. Au cours d’un atelier sur les séries est aussi prévu le 27 février .Il va constituer un cadre de réflexion et d’échanges sur la production des séries.
Soumana LOURA
