Culture: Le FESTIC ferme ses portes

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Ouagadougou a vibré du 4 aux 10 novembres 2018, au rythme de la première édition du festival des identités culturelles (FESTIC). Cet évènement a pour but de rendre accessible le cinéma au plus grand nombre. En effet, c’est sous le thème, « Identité culturelle en milieu urbain », que s’est déroulé ce festival cinématographique.

Le clou de cette soirée de clôture a été la remise de prix au meilleur film. Ainsi pour la catégorie de film action, le jury a attribué son prix au film Zueba de la cote d’ivoire et en catégorie documentaire c’est le film Ocuta du Benin qui a retenu l’attention du jury. Ainsi ces deux lauréats ont bénéficié chacun d’un trophée au prix de leur dur labeur. Bien qu’il y a eu deux heureux lauréats à cette cérémonie de récompense, il y a eu également le prix qui a le plus captivé l’attention du public. Il s’agit du film documentaire « au fantôme du père », de la réalisatrice burkinabé Laurentine Bayala, qui elle aussi ayant bénéficié d’un trophée.

Le FESTIC, est un évènement du cinéma numérique ambulant Afrique présidé par Kadidia Sidibé. Il a été marqué par la projection d’une vingtaine de films documentaires comme fictions. En effet ces films sélectionnées, sont issues de 15 nationalités africaines et ont été diffusés pendant cette semaine dans deux lieux fixes mais également, deux quartiers de Ouagadougou qui accueillaient chaque soir les équipes du cinéma ambulant à en croire le coordonnateur du FESTIC, Touwendenda Ouedraogo. « Pour cette édition nous tirons un bilan satisfaisant, mais également nous sommes arrivés à renouer le publique burkinabé avec ses vielles habitudes, mais qui depuis la fermeture des salles de ciné en 2000 avait perdu le gout de cette aventure » a-t ’il relevé.

En outre, C’est dans le but de réconcilier le peuple africain avec sa grande distraction cinématographique que le cinéma numérique africain ( CNA) est né. Une autre raison de la naissance du CNA viendrait du faite que bon nombre de réalisateurs vont filmer les villageois dans leurs décors, sauf que après ces mêmes villageois non plus droit à ses mêmes images. En tant que cinéma de proximité, le CNA vient pallier à tous ses écueils, a en croire le coordonnateur du FESTIC. Le rendez-vous est donné en 2019 pour une autre édition du festival des identités culturelles.

Flore Kini ( Stagiaire)

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