Categories: A LA UNEART & CULTURE

Culture : Sœurs Doga, enfin une sortie discographique

Les sœurs Haoua et Azera ont présenté aux mélomanes leur tout premier album intitulé « sougri » le mardi 20 février 2018 à Ouagadougou. Ces artistes qui sont bien connu de la scène suscitent beaucoup de questions quand à la sortie de cet album qui est d’ailleurs le premier de toute leur carrière artistique. L’album « sougri » comprend 12 titres. 

 

Rentrées d’une tournée en Europe, les sœurs Doga, Haoua et azera, un peu absent sur la scène artistique burkinabè depuis quelques années présentent leur tout premier album intitulé « sougri ». Sur des genres musicaux très variés, comme le mandisse, le liwaga, le Zoka, l’electro, le rap, le regae traditionnel sans compté le N’diga, l’album Sougri des jumelles, captive plus d’un.

En effet, « sougri » traduit de la langue mooré signifie le pardon. Elles demandent à ce que nul ne fasse recours à la violence pour régler les différents car selon elles, la violence engendre des désolations et des divisions.12 titres constituent cet album. Il s’agit entre autre de « SEGUI MDOLE MAN YA » qui est une chanson humoristique dans laquelle à une fête de mariage après quelques verres, un obsédé sexuel aimant bien les rondeurs confond sa belle-mère à sa copine. Aussi il y a le titre « SOUWA TIIM » qui veut dire Médicament de couteau ; c’est sur un tempo rap traditionnel que les sœurs rappellent que l’argent contribue au bonheur mais ne le fait point. Que le médecin soigne mais n’empêche pas la mort, et que toute vie humaine est sacrée.

Des thèmes, comme le droit des enfants, la drogue, la femme, l’amour y sont développés. L’album est chanté avec des rimes en français anglais,en langue vernaculaire comme le Mooré, Dioula Peulh et Foulè. Des instruments tels la calebasse, la flute traditionnelle, les castagnettes, le clap et biens d’autres sont utilisés afin de rendre riche l’album qui a été composé par elle-même. Mais pourquoi cette longue absence sur la cette artistique, les sœurs répondent à cette question en disant : « nous ne sommes pas là pour faire le jugement de qui que ce soit, Dieu fait toute chose bel en son temps et c’est pour cette raison nous somme la aujourd’hui »

Par ailleurs qui dit sœur Doga dit théâtre, dit cinéma et rien ne sera au-dessus de l’autre leurs talents les a permis de compter à leurs actifs bien de distinctions et elles espèrent toujours continuer à travailler pour faire plaisir à leur fans.

Mireille Bailly (Stagiaire).

 

Bernard HIEN

Recent Posts

Politique : le MPP tient son 2ème congrès extraordinaire pour redynamiser le parti

Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…

3 ans ago

Entrepreneuriat : de vendeuse de beurre de karité à propriétaire d’une cave

N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…

3 ans ago

Commune de Diébougou: les populations du village de Mouvièlo toujours dans l’attente de leur CSPS

Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…

3 ans ago

Conférence de presse de la Jeunesse du CDP : l’expression physique prend le dessus

La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…

3 ans ago

Insécurité dans le Centre-Nord : il faut sauver la commune de Dablo !

Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…

3 ans ago