Culture :un festival pour la découverte du peuple songhay

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La ville de Ouagadougou va abriter du 25 au 29 mars, une semaine songhay au Burkina Faso. Initiée par la sous- commission songhay au Burkina et la commission nationale des langues, cette manifestation vise, entre autres, à promouvoir la culture songhay et le dialogue en vue de lutter contre toute forme d’intolérance et d’extrémisme.

« L’empire songhay s’étendait de la Mauritanie au Darfour. Les Songhay sont donc issus du mélange avec d’autres peuples » explique Vincent Sédogo, Directeur général du Patrimoine culturel. La langue sonrhaï avec ses millions d’interlocuteurs repartis dans une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord, fait désormais partie des quinze(15) langues de l’Union africaine. Au Burkina Faso, les Songhay –souvent intégrés où assimilés à d’autres groupes ethniques -sont présents dans cinq(05) régions principalement.

Elhadj Seydou Pafadnam, chef des Sonrhai du Burkina Faso

« Il s’agira à travers le festival, de mobiliser et de rassembler et de mobiliser les Songhay de la sous-région autour d’intérêts communs » précise le président du comité d’organisation du festival, Alain Ouédraogo, qui appelle les entreprises à s’approprier cette manifestation qui va drainer des ressortissants de tous les pays de la sous-région. Plus de mille personnes en provenance des régions peuplées de Songhay sont attendues La semaine comprend aussi des journées scientifiques qui se tiendront en marge du festival à partir du 27 mars. Des expositions d’archives, du patrimoine des Songhay du Burkina Faso et d’ailleurs, les arts songhay, les habits de guerre, les marchandises, les arts vestimentaires et culinaire vont constituer le menu dudit festival qui verra les meilleurs exposants primés. Un accent sera par ailleurs mis sur la parenté à plaisanterie à travers un match de football ainsi des jeux de tirs qui mettront aux prises avec leurs alliés que sont les Gourounsi, les Gourmantché et les Yadsé.

Les journées scientifiques quant à elles, vont s’étaler sur trois(03) jours. Les communications peuvent se faire dans chacune des quinze(15) langues de l’Union africaine ou dans les trois langues nationales du Burkina. L’ambition est, selon le président du comité d’organisation, de présenter des propositions originales en vue de « repérer des nœuds influençant l’évolution des dynamiques territoriales et sociétales des communautés africaines ».

Soumana LOURA

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