Le Sahel burkinabè est une terre d’accueil, riche de ses cultures et de ses communautés dont les plus importantes sont les Peul, les Tamacheq, les Sonrai, les Fulce, les Gourmantchés, les Mossi, les Haoussa, les Arabes, et les Dogons. Les Peuls sont majoritaires  dans les provinces du Séno, du Soum et du Yagha. Les Sonrai sont plus nombreux dans l’Oudalan et on les retrouve tout au long de rivière « gorouol » qui se jete dans le fleuve Niger. Les Tamacheq vivent essentiellement dans la province de l’Oudalan. Tous ces peuples sont en majorité de confession musulmane et vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Les données préliminaires du recensement 2006 présentées dans le site de l’Institut National de Stratégie et de Démographie, relèvent que la population de la région du Sahel est environ de 970.000 habitants. Le Sahel est une région mystérieuse ! On peut y découvrir des dunes de sables, des campements nomades, de grands troupeaux en transhumance…Le sahel, ce sont des terres arides, des steppes arbustives, une forte canicule (45° C entre mars et juillet), c’est la région la moins arrosée du pays avec moins de 400 mm d’eau en moyenne par an. C’est la zone où sévissent d’impressionnantes tempêtes de sable, des sècheresses cycliques et des crises alimentaires. Les habitants sont humbles et ouverts ; malgré la pauvreté ils sont souriants. Le signe distinctif des communautés est le port du turban chez les hommes et du voile chez la femme. La femme porte un pagne, un grand boubou et le voile qu’elle ne doit plus enlever de la tête. La tête est tressée et parée de bijoux. Chez les Tamacheq, le port du turban ou du voile selon le sexe est obligatoire. On ne doit l’enlever qu’au coucher. Avoir une tête nue n’est pas digne d’un adulte. Le turban ou le voile recouvre les oreilles comme pour dire que vous ne devez prêter l’oreille à n’importe quoi, il recouvre la bouche comme pour dire que vous ne devez pas dire n’importe quoi. Le voile ne protège pas seulement des vents et de l’ardeur du soleil mais il protège aussi des esprits maléfiques.

La société sahélienne est hiérarchisée. Dans chaque communauté, on retrouve un chef traditionnel. Toute la population lui doit respect, obéissance et dévotion. Le chef  à son tour a pour devoir de protéger son peuple. Au Sahel, tous les gens du même village peuvent en effet se considérer comme frères et sœurs. Et quand un sahélien dit «ma sœur», c’est pour signaler qu’une amitié forte le lie avec une fille ou une femme en tout bien, tout honneur.

La nourriture principale est le lait, la viande et le petit mil. Qualifier quelqu’un de gourmand, n’est pas un compliment mais une injure !

La société sahélienne était dans un passé récent endogame, c’est à dire que les mariages se contractaient au sein des membres d’une même ethnie. Les mariages sont arrangées entre familles (cousin et cousine en général).La société Sahélienne demeure conservatrice mais bon nombre de pratiques tendent à s’effriter ; l’exemple le plus éloquent est le mariage avec d’autres ethnies.

Les populations sahéliennes sont maîtresses dans l’art de l’hospitalité. Les sahéliens sont un peuple fier de leur région et de leur culture, enclins à la faire découvrir à l’étranger de passage, ils sont d’une grande ouverture. En outre, les paysages somptueux, la nature insolite font rêver et hissent le sahel au rang de ‘’ destination à ne pas manquer ’’. Les rapports humains au sahel sont faits de douceur, l’ambiance sonore est à peine rythmée par le vent, et le beuglement des vaches.

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