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Prenant la parole Dr Daouda Diallo, a souligné que cette nouvelle mesure sur l’IUTS est légale et salutaire car elle intervient pour réparer l’injustice fiscale. Selon lui, les travailleurs du privé payent l’IUTS depuis le 7 septembre 1970. Et si ceux du public ont depuis longtemps échappé ce n’est pas parce que la loi ne leurs concerne pas, mais tout simplement parce que le gouvernement estimait que les salaires n’étaient pas conséquents pour le prélèvement. Il soutient que le moment opportun est donc venu pour que les travailleurs du public suivent l’exemple. Il ajoute qu’il s’agit d’une cause d’intérêt général, par conséquent tout le monde a l’obligation de contribuer.
A en croire Dr Daouda Diallo, la loi reste la loi, souvent elle est dure mais on est obligé de l’appliquer. C’est pourquoi il s’oppose à sa suppression comme le souhaitent certains. « La suppression de l’IUTS serait un véritable danger qui nous enfoncera dans une situation difficilement maitrisable. Elle contribuera à creuser davantage notre déficit budgétaire. L’IUTS occupe la 4ème place dans le budget et le 3ème rang dans les recettes fiscales. C’est l’impôt qui permet de supporter les charges publiques et d’assurer la puissance publique », a déclaré Daouda Diallo.
Quant à Toussaint Bationo, il a dans son intervention souligné que la coalition des syndicats libres et indépendants du Burkina Faso, soutient cette nouvelle mesure sur l’IUTS. Selon lui, il n’est pas normal que depuis 1970 les travailleurs du privé s’acquittent de leurs devoirs sur ce sujet et ceux du public refusent aujourd’hui de le faire peut-être à cause des intérêts individuels. « La mesure est acceptable et peut –être améliorée. Nous invitons tous nos camarades syndicats à revenir à la loi. Nous pensons que cette injustice fiscale a trop duré et la nouvelle mesure est la bienvenue », a laissé entendre Toussaint Bationo.
Dr Amadoun Nebilma Yaro, a également abordé dans le même sens que les deux autres conférenciers. Il faut noter que deux structures importantes n’ont pas répondu à l’invitation. Il s’agit de la CGT-B et le MINEFID.
MICHEL CABORE
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