Défense de l’intérêt national : Le Club des anciens du mouvement étudiant apporte sa contribution

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Le président du comité d’initiative, Maxim Koné a salué l’engagement des membres

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La cérémonie officielle de lancement du Club des anciens du mouvement étudiant (CAME) formé par les anciens étudiants burkinabè a eu lieu le samedi 15 décembre 2018 à Ouagadougou. Le thème retenu pour ce lancement est le suivant : « Quelle contribution de la nouvelle génération des anciens du mouvement étudiant à l’édification d’un Burkina prospère ? ». Le président du comité d’initiative, Maxim Koné est revenu sur la vision du mouvement qu’il préside.

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Ces anciens étudiants prêts à poursuivre la lutte

Ce n’est plus un évènement quand des individus invitent les Hommes de médias pour annoncer la création d’une Organisation de la société civile (OSC). Mais quand ce sont des anciens étudiants qui ont milité dans des mouvements estudiantins, qui ont été témoins de trois évènements majeurs à savoir la lutte de 52 jours en 1996, l’affaire Norbert Zongo en 1998 et l’année invalidée 1999-2000, qui ont réussi à s’insérer dans la vie professionnelle après leurs études universitaires et qui 20 ans après loin des mouvements syndicaux universitaires, refont parler d’eux ; est un évènement qui mérite qu’on en parle.

L’intérêt national, c’est ce qui les a poussés à se regrouper au sein Club des anciens du mouvement étudiant (CAME). A en croire le président du comité d’initiative, Maxim Koné, ce rassemblement se veut être un point d’intersection des différentes trajectoires militantes individuelles et collectives d’hier qui transcendent les appartenances politiques, philosophiques, idéologiques, confessionnelles ou religieuses actuelles pour baigner ses racines pivotantes dans la volonté commune inébranlable des membres d’apporter leur pierre à l’édification d’un Burkina Faso de paix, de solidarité et surtout de prospérité partagée. Le thème choisi d’ailleurs pour ce lancement est le suivant : « Quelle contribution de la nouvelle génération des anciens du mouvement étudiant à l’édification d’un Burkina prospère ? ».

Revenant sur le CAME, le président du comité d’initiative confie que c’est un cadre démocratique, un think tank citoyen centré sur les valeurs de patriotisme et d’intégrité ayant pour principe sacro-saint, la défense de l’intérêt national. Mouvement d’éveil et de conscientisation, il entend offrir un espace de rencontre, de solidarité, de réflexion, de proposition et d’actions constructives à tous ses membres a-t-il conclu.

Thierry KABORE (Collaborateur)

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