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La délocalisation du Conseil des ministres ; l’acquisition de véhicules au profit des membres du gouvernement ; l’ouverture des classes dans les zones sous menace terroriste sont les points abordés par le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou au cours du traditionnel point de presse du gouvernement. C’était ce vendredi 11 mai 2018 à Ouagadougou.
Depuis le début de l’année 2018, c’est la première fois que le gouvernement s’acquitte de son devoir de redevabilité à l’opinion nationale à travers le traditionnel point de presse qu’il organise. Pour donc répondre aux préoccupations des hommes de médias, c’est le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou qui s’est prêté au jeu des questions et réponses. Il a en effet abordé trois sujets qui alimentent l’actualité nationale depuis quelques jours déjà. Il s’agit de la délocalisation du conseil des ministres ; l’acquisition de véhicules au profit des membres du gouvernement ; l’ouverture des classes dans les zones sous menace terroristes.
S’agissant du premier point, il y a quelques jours de cela, l’on apprenait la décision du gouvernement de délocaliser le Conseil des ministres. Cette décision a suscité des commentaires au sein de la population comme de la classe politique. Si on s’en tient aux propos du ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis FulganceDandjinou, il ne s’agit pas d’avoir chaque année, chaque mois, chaque semaine un conseil des ministres délocalisé. Il renchérit : « il y a une nécessité pour le gouvernement d’aller vers les populations et leur réaffirmer leur appartenance à une entité ». L’objectif visé selon lui, est de pouvoir rapprocher les gouvernants des populations. Prenant l’exemple des zones où l’insécurité est grande, il estime que cette initiative permettra aux populations desdites zones de comprendre qu’elles ne sont pas délaissées. Il rappelle qu’à travers cette délocalisation, le gouvernement n’est pas en campagne. Pour preuve confie-t-il, « chaque jour, chaque semaine, les ministres sont sur le terrain ; mais ils ne sont pas en campagne électorale ». Pour ce qui est des coûts qu’engendra cette délocalisation, le ministre rassure qu’ils sont bien étudiés, et qu’il n’y aura aucun excès.
Voilà qui est rassurant pour le Burkinabè, qui se pose également la question de la nécessité de l’acquisition de véhicules aux membres du gouvernement. A cette préoccupation, le ministre s’étonne du fait que cette acquisition soulève des questionnements. Il explique qu’en 2016, le gouvernement avait fait l’Etat du parc automobile et avait annoncé la nécessité de l’acquisition de véhicules. Il dit ne pas comprendre pourquoi l’acquisition et la mise en circulation desdits véhicules à savoir 35 Talismans, 5 Pickups et 19 V8 soulèvent du bruit. Il rappelle que les engins roulants acquis ne sont pas destinés seulement qu’aux ministres, mais également aux gouverneurs dont la priorité reste ceux qui interviennent dans des zones à risques comme le Sahel, le Nord, l’Est du pays. Ces derniers selon lui, bénéficieront des V8. Il confie que certains ministères tels que la santé, l’administration territoriale et l’éducation en bénéficieront également.
Pour ce qui est de l’ouverture des classes fermées à cause des menaces terroristes, Remis Dandjinou confie que ce ne sont pas toutes les classes qui sont ouvertes. Selon ses explications, cette mesure concerne pour le moment les élèves en classe d’examen. Il rassure que toutes les dispositions ont été prises, pour assurer leur sécurité de même que celle des enseignants. L’étape suivant d’après lui, sera d’ouvrir de façon graduelle, les classes dans les zones où la sécurité est garantie.
Il faut rappeler que pour ce pour ce point de presse, le ministre de la de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou était accompagné de son collègue de la Fonction publique, du travail et de la Protection sociale, Seyni Ouédraogo. Ce dernier a abordé les points suivants : la création du Haut conseil du dialogue social ; la mise en application de l’assurance maladie universelle ; et de l’organisation des concours.
Thierry KABORE (Collaborateur)
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