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L’ouverture de l’atelier de validation du document du programme national de développement de légumineuse au Burkina a lieu ce jeudi 15 novembre 2018 à Ouagadougou sous le thème : « appui au développement des légumineuses dans les régions du Centre-Nord et du Nord ». L’objectif de cette rencontre est de présenter le contenu du programme aux participants pour validation.
Les variabilités climatiques de même que les situations de conflits et d’insécurité sont les principales causes de la dégradation continue de la situation alimentaire et nutritionnelle mondiale. La production des légumineuses est d’une importance capitale pour l’économie et la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest en générale a affirmé Moussa Ouattara, représentant du secrétaire générale du MAAH. Selon lui, les principales légumineuses produites dans notre région sont le niébé, l’arachide et le voandzou appelé pois bambara. A l’en croire, le système de production de légumineuse au Burkina Faso est faiblement intensif. En effet, dit-il, la quasi-totalité des parcelles de légumineuses ne bénéficient pas de semences améliorées. Pour preuves, le niébé est généralement produit en culture secondaire (83,4%) tandis que la quasi-totalité de la production d’arachide est en culture pure (91%).
C’est au regard de tous ces résultats susmentionnés que le présent programme national de développement des légumineuses visant « l’amélioration durable de la productivité durable et la résilience du secteur agricole par le renforcement des chaines de valeur des filières légumineuses » est élaboré et soumis à validation.
Selon l’assistant en programme de la FAO, Moussa Maiga, son organisme accompagne le gouvernement burkinabè dans ses efforts d’appui en intrants et équipements de productions au monde rural par la mise à disposition de semences de niébé et d’autres légumineuses au profit des ménages vulnérables et en particulier au profit des femmes rurales. C’est pourquoi il a invité l’ensemble des participants à de francs débats en vue de l’adoption d’un document final qui sera bénéfique pour tous.
Wendemi Annick KABORE
