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Des organisations de la société civile ont appelé le gouvernement à organiser des funérailles officielles et un deuil national en mémoire de treize jeunes morts récemment dans un commissariat à Brazzaville.
« La plateforme des organisations de la société civile demande qu’une cérémonie officielle de funérailles soit organisée dignement par le gouvernement » en mémoire des 13 jeunes retrouvés morts dans un commissariat le 23 juillet, a déclaré son porte-parole Armel Malela.
La société civile demande également au gouvernement « d’observer un deuil national en mémoire de ces jeunes sacrifiés », a-t-il poursuivi en lisant une déclaration commune.
Trois jours après le drame, le ministre congolais de l’Intérieur Raymond-Zéphirin Mboulou avait reconnu la mort de treize jeunes garçons dans le commissariat de Chacona, contredisant une précédente version du porte-parole du gouvernement.
« Une vingtaine de jeunes avaient été interpellés dont seize ont été placés en garde à vue au commissariat de Chacona (dans le quartier de Mpila). Dans la nuit du 22 au 23 juillet, treize d’entre eux y ont trouvé la mort », avait déclaré M. Mboulou en réponse à une question à l’Assemblée nationale.
Les langues se délient sur la mort de 13 jeunes à Brazzaville
Les autorités ne se sont pas prononcées aussitôt sur la demande des ONG mais M. Mboulou a reçu vendredi les familles des victimes.
« Il (le ministre Mboulou) nous a demandé d’avoir beaucoup de maîtrise, qu’on organise nos obsèques et ils (les dirigeants) vont nous accompagner pour enterrer nos morts », a rapporté Alexandre Okemba, l’oncle d’une des victimes.
« Le ministre de l’Intérieur nous a dit que les enterrements se feront de façon individuelle selon un programme arrêté par chaque famille », a-t-il ajouté.
« L’État a reconnu sa part de responsabilité (dans ce drame). Il faudrait qu’on se surpasse » maintenant, a estimé M. Okemba.
Le gouvernement reconnaît la mort de 13 jeunes au commissariat au Congo-Brazzzaville
Une enquête administrative et judiciaire, impliquant l’Inspection générale de la police, a été initiée pour élucider les circonstances de la mort des treize jeunes garçons, selon les autorités.
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