Ce jeudi 20 mai, le Premier ministre Christophe Dabiré était devant la représentation nationale pour son traditionnel discours sur la situation nationale. Dans les échanges, les questions des députés ont tourné en un affligeant spectacle accompagné de gesticulations pitoyables. Le travail de Pénélope auquel se livre nos députés depuis des années déçoit le citoyen. Toujours Les mêmes diatribes, et la même litanie.
Pourquoi continuer de soulever des questions de développement communautaire (ambulance, moulins, latrines, mare…) dans des combinaisons ethno-régionalistes pour se donner une posture de leader ? Nos honorables députés en quête de populisme oublient qu’ils ne se sont pas des élus locaux ou des perdreaux de l’année.
Dans un message séduisant, Christophe Dabiré a peint la réalité du pays. Dans cet exercice constitutionnel d’évaluation de l’état de la nation, la priorité aujourd’hui c’est protéger la vie des burkinabè, de changer la couleur des zones rouges écarlates, de juguler la crise scolaire, de booter le coronavirus, de restaurer l’autorité de l’Etat, de lutter efficacement contre la corruption, d’assainir les finances publiques….
Les indicateurs sont positifs dans des secteurs comme celui de l’énergie où les lignes bougent. La puissance électrique disponible du pays est passée de 325 Mégawatts en 2015 à 800 Mégawatts en 2020 et le nombre de localités électrifiées de 552 à 1 511 sur la même période. La machine se grippe par moment et les burkinabè constatent que malgré tous ces efforts, les délestages ne sont pas encore derrière nous.
Dans le domaine de la santé, le Gouvernement a adopté le plan national de riposte au COVID-19, d’un montant de 391 milliards FCFA. En infrastructures, 1 028 km de routes en travaux de bitumage, de renforcement ou d’entretien périodique ont été réalisées. Concernant la question de l’eau, entre 2016 et 2020, le Gouvernement a également construit et réhabilité une quarantaine de barrages et le taux d’accès à l’eau potable est passé de 72,4% en 2016 à 76,4% en 2020.
Le député Julien Lompo se préoccupe de la construction du camp de Logobou là où son parent à plaisanterie, Gilbert Ouédraogo voit une unité d’urologie pour le CHUR de son Ouahigouya natal. Un député du Noumbiel n’a pas eu tort de se demander si la population de sa circonscription électorale n’est pas envoûtée ! C’est tout le Faso qu’il faut désenvoûter.
Le député, est détenteur du pouvoir souverain du peuple par délégation. Il doit légiférer pour le pays entier, et laisser les micro préoccupations à ceux qui exercent un mandat communal à l’échelon local. La question la plus importante est de savoir qu’est-ce que chaque burkinabè fait à son niveau pour redresser la barre et sortir le pays de la misère, de la colère, et de la détresse ?
Ag Ibrahim
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