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Le Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), a organisé son deuxième conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), le jeudi 12 décembre 2019, à Ouagadougou. Cette séance de travail devra permettre d’examiner le bilan des activités et d’adopter le programme de travail annuel 2020 du ministère.
Face à une société de plus en plus exigeante dans la gestion des affaires publiques, il s’avère plus que nécessaire pour les dirigeants de rendre compte. Une attitude qui contribue sans doute à renforcer les principes de la bonne gouvernance à travers la transparence dans la gestion de la chose publique. C’est dans cette dynamique que le MINEFID s’est inscrit à travers l’organisation de la présente seconde session 2019 de son CASEM. C’est d’ailleurs ce qui justifie le choix du thème : « bonne gouvernance du patrimoine de l’Etat et réduction du train de vie de l’Etat ». L’objectif recherché à travers ce thème est de permettre de mener une réflexion et proposer des pistes de solution pour assurer une meilleure gouvernance du patrimoine de l’Etat. Toute chose qui rime également avec la réduction du train de vie de l’Etat. Pour le ministre de l’économie, Lassané Kaboré, ce deuxième CASEM dresse un bilan satisfaisant car de nombreux acquis ont été engrangés. « A la date du 30 novembre 2019, notre département a engrangé de nombreux acquis qui sont à mettre à l’actif de toutes les composantes de notre administration » a-t-il déclaré.
Au titre desdits acquis, on peut citer entre autres : la mobilisation de 1649,51 milliards de FCFA, sur une prévision initiale de 1677,85 milliards de FCFA, soit un taux de recouvrement de 98,31%, et un accroissement de 245,75 milliards de FCFA par rapport à la même période de l’année 2018. Par rapport à la prévision annuelle révisée de 1837,50 milliards de FCFA, le taux de recouvrement est de 89,77% au 30 novembre 2019. Au titre des appuis budgétaires on note un décaissement de 17,86 milliards de FCFA.
Nonobstant ces résultats forts encourageants, des défis restent à relever. Il s’agit entre autres : d’optimiser la mobilisation des ressources pour le financement du développement ; d’améliorer la qualité de la budgétisation ; de rationaliser les dépenses et assurer la transparence et la reddition des comptes ; et enfin de renforcer les capacités d’analyse et de prévision économiques. Il faut noter que les travaux seront marqués par un exposé, suivi des échanges et des recommandations.
MICHEL CABORE