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A quelques jours de la tenue du deuxième congrès extraordinaire de l’Union pour le progrès et le changement le comité d’organisation a animé un point de presse pour donner de plus amples informations sur les préparatifs de ce congrès. Selon le président du comité national d’organisation, le député Adama Sosso, ce congrès se tiendra au Palais des sports de Ouaga 2000. Il regroupera environ 5000 congressistes venus des 45 provinces du Burkina Faso et une quinzaine de pays frères où leurs militants sont organisés en fédération indique-t-il. Ces derniers aux dires de Adama Sosso, viendront discuter sur des thèmes importants pour la conquête du pouvoir lors des prochaines élections. En outre, il soutient qu’à travers l’intitulé du thème, le congrès, instance statutaire du parti travaillera non seulement à renouveler la composition des organes dirigeants du parti, mais aussi et surtout à réfléchir sur d’autres stratégies idoines pouvant permettre à l‘UPC de parvenir au pouvoir en 2020.
A ce congrès, le président du comité national d’organisation informe que cinq sous thèmes seront traités en vue d’outiller les militantes et militants dans la perspective de cette victoire éclatante en 2020. Ces sous-thèmes porteront sur : l’organisation, la structuration et l’administration du parti ; les stratégies de recrutement de relais locaux ; les stratégies de développement des partenariats et alliances ; le financement du parti.
Ce deuxième congrès se tiendra dans un contexte socio-politique difficile du fait de la grogne sociale, de la désaffection criarde des populations face à la politique de mal-gouvernance du régime en place et surtout de la situation d’insécurité permanente. Compte tenu de ces difficultés que vivent les populations, Adama Sosso, fait savoir qu’ils réfléchiront dans le cadre du traitement du cinquième sous-thème sur les réponses à apporter aux questions d’actualité cité plus haut.
L’UPC se dit déterminer à apporter au peuple burkinabè, l’alternance crédible qu’il mérite suites aux multiples et importants sacrifices ayant abouti à l’insurrection populaire d’octobre 2014. « Elle reste et demeure la seule alternative crédible pour apporter la cohésion et la réconciliation nationale d’où l’obligation qui nous incombe de revisiter notre stratégie en la matière et de l’adapter à la situation du moment », a renchéri le président du comité national d’organisation, Adama Sosso.
Thierry KABORE (Collaborateur)