Développement axé sur la jeunesse : le cheval de bataille de L’ASRJA

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L’effectivité du développement socio-économique nécessite la contribution de tous les acteurs de la communauté. L’ASRJA à travers ses actions contribue en sa manière pour le développement durable au Burkina Faso et dans la sous-région. Découvrons cette organisation avec son président actuel Thierry MALHERBE AMOUSSOU(TMA), consultant en efficacité Énergétique et en Développement Minier et DG de MACI BURKINA.

FP : Présentez-nous votre structure.

TMA: L’ASRJA a été créée officiellement le 07/07 2014 à Paris en France mais elle existait depuis Février de la même année. Notre slogan:  » ŒUVRER POUR DE MEILLEUR LENDEMAIN, AVEC VOUS ». L’ASRJA, est un regroupement de Professionnels Africains du continent et de la diaspora, partageant certains idéaux comme: La culture de l’Excellence dans tous les domaines gage de la sauvegarde d’un grand nombre de vertus dont le Panafricanisme, l’intégration, le développement socioéconomique des peuples africains et un Emploi pour tous. Pour ce faire, nous mettons à la disposition de tous un site professionnel sur lequel nous ferons du E-recrutement tout en veillant à la promotion d’un grand nombre de métiers qu’on peut retrouver sur le continent. Nous proposerons aussi des offres et services en ligne et œuvrerons à la promotion de l’Intelligentsia Africain à travers divers activités.

FP : Pourquoi le choix de cette dénomination ?

TMA: La dénomination nous vient d’un désir de jeune diplômés de la diaspora Ouest Africaine de pouvoir impacter les économies de leur pays respectifs à travers la création d’activités innovantes tant dans le social que le professionnel. A sa création nous comptions au moins 7 pays membres que sont la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, le Benin, le Togo, le Ghana et le Burkina Faso.

FP: Quels sont vos perspectives et les défis à relever ?

TMA: Le défi majeur est de pouvoir poursuivre sur la lancée et continuer à œuvrer pour de meilleurs lendemains comme nous le prônions au niveau de notre slogan.

FP : Quel bilan faites-vous de vos années d’existence ?

TMA: Si Aujourd’hui nous arrivons à une 5ème Édition d’une activité, c’est que nous avons pu impacter atteindre certains de nos objectifs fixés depuis le début et espérons pouvoir poursuivre avec la divine aide ainsi que le soutien de tous y compris de nos dirigeants. A travers nos activités nous avons permis à beaucoup de Jeunes Africains de la diaspora ainsi qu’au niveau de nos pays de bénéficier de formations dans plusieurs secteurs d’activités, d’obtenir des emplois pour d’autres, un peu de fonds et de créer quelques entreprises dont la GIB au Niger, Commerce Général en Côte d’Ivoire et bientôt au Burkina Faso, la MACI BURKINA qui est la mienne.

FP: votre structure rencontre-t-elle des difficultés ?

TMB: Les difficultés sont liées à l’obtention de soutien surtout pour les activités sociales à but non lucratif comme le Camp de L’EXCELLENCE. Nous sommes comme la majorité des jeunes de nos pays confrontés au problème d’accès aux financements, aux marchés, etc.

FP: Quel message avez-vous à l’endroit des jeunes africains, de l’État et des institutions du Burkina Faso ?

Thierry MALHERBE AMOUSSOU, Président de l’ASRJA

TMB: «Jeunesse du continent et de la diaspora, il est grand temps que, nous jeunes africains, œuvrons réellement pour les fils et filles de mère patrie, l’Afrique; que nous, jeunes, prenons une part active aux différentes actions et prise de décisions car nous sommes le futur et seul gardien notre destiné. Aussi, nous nous devons d’offrir le meilleur aux générations à venir. Pour y arriver, nous nous tenons à la disposition de tout jeune, association, entreprise désireux de réussir pour l’accompagner, le conseiller, au besoin le coacher. Nous sommes aussi à la disposition de toute personne, physique ou morale, institution gouvernementale ou non, désireuse de nous accompagner dans ce sens car tous avons droit au divin bonheur ». Quant à l’État et les institutions du Burkina, je les invite à soutenir les activités de jeunes et de veiller à la sauvegarde de notre environnement à travers la mise en place de centrale de traitement des déchets ménagers et communaux.

 

Interview réalisée par Kassoum Ouédraogo(Correspondant)

 

 

 

 

Bernard HIEN

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