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L’université Ouaga2 organise un colloque international, les 25 et 26 octobre 2019 à Ouagadougou. Ce colloque est un cadre de réflexion pluridisciplinaire visant à revoir l’économie de l’Afrique sous un modèle africain.
« Les Défis d’une Afrique nouvelle », c’est sous ce thème que se déroule le colloque international les 25 et 26 octobre 2019 à Ouagadougou. Des participants provenant d’une multitude de pays notamment de l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale, l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est sont venus manifester leur intérêt commun pour ce qui est du développement de l’Afrique. En effet ce colloque est un cadre de réflexion pluridisciplinaire visant à trouver des réponses aux défis érigés par les mutations sociétales, politiques, économiques et écologiques. Ainsi, pour le professeur Idrissa Ouédraogo, par ailleurs président du comité d’organisation du colloque, le développement de l’Afrique dépend au plus haut point de la capacité des africains à renouveler permanentent leurs modèles pour intégrer les évolutions du monde.
Avant de présenter le modèle économique qui aidera au développement de l’Afrique, Idrissa Ouédraogo a d’abord décrit l’Afrique comme un continent dans lequel, les populations sont le plus sévèrement touchées par une pauvreté multidimensionnelle chronique. C’est pour cela qu’il encourage vivement les africains à repenser à l’économie du développement. Car dit-il « Depuis plusieurs années, les stratégies de développement que nous mettons en œuvre dans nos pays, sont toutes inspirées du modèle de l’extérieure. Nous observons des modèles qui conviennent à des modèles occidentaux ,qui malheureusement ne sont pas soucieux de nos traditions et pratiques » Aussi poursuit-il « Quand vous observez le comportement économique des agences de l’économie dans nos pays africains, vous comprendrez qu’ils ont des pratiques endogènes qui sont très rapidement ignorées et traitées d’informelles, or c’est ce qui est notre économie réelle ».
Au regard de ce constat, le professeur préconise de regarder ces pratiques endogènes et voire ce qui peut être proposé qui soit inspiré fortement des coutumes et traditions africaines car de son avis c’est ce qui aiderait l’Afrique à sortir de ses multiples problèmes. Du reste, deux panels feront l’objet des échanges entre les acteurs durant ces deux jours, puis s’ensuivront des sessions parallèles où des communicateurs présenteront des propositions qui serviront à faire un dossier collectif pour ainsi clore les réflexions de ce colloque.
Flore KINI