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La 5e journée de l’imagerie médicale burkinabè a ouvert ses portes le 19 décembre 2018 à Ouagadougou. Le thème retenu pour cette année est : Imagerie médicale burkinabè : « Etats des lieux et perspective » Cette cérémonie d’ouverture a été présidée par Nicolas Meda, ministre de la santé. Selon les organisateurs, l’objectif de cette rencontre scientifique est de permettre aux spécialistes du domaine de relever les défis pour le bonheur des populations.
Initiée depuis 2001 par la société burkinabè de radiologie, cette rencontre de haut niveau, se présente comme le cadre approprié permettant de diagnostiquer toutes les difficultés que connait le secteur de l’imagerie médicale burkinabè. Selon Rabiou Cissé, président de la société burkinabè de radiologie et par ailleurs président du comité d’organisation, ces 72 heures appellent à une réflexion profonde d’une part sur le thème principal et d’autres parts sur trois sous thèmes qui sont : la problématique des équipements et la maintenance en imagerie médicale, l’imagerie du tube digestif et l’imagerie des malformations. Durant ces trois jours, des activités au programme sont entre autres des conférences, des ateliers, des communications libres et des communications sur posters.
Toutes ces formes de communication permettront de mener des échanges très fructueux pour le développement de l’imagerie burkinabè selon les organisateurs. A cette ouverture, Nicolas Meda, ministre de la santé, a salué toutes les délégations venues d’Europe et de l’Afrique. En particulier la Belgique, la France, la Côte d’Ivoire et le Mali. Pour le ministre, la diversité d’origine des participants à ces journées, constitue une preuve éloquente,c’est dans la synergie d’expériences et savoirs que nous pourrons trouver des réponses les plus adéquates pour le développement l’imagerie médicale.
Ce cadre scientifique constitue donc une heureuse opportunité aux différents spécialistes et professionnels médicale , car leur permettra d’actualiser leurs savoirs et expériences mais aussi de mettre à la disposition des apprenants de la matière scientifique. La technologie médicale est d’une grande utilité car elle est devenue pratiquement indispensable dans la production des soins de santé. C’est pourquoi il est aujourd’hui quasiment impossible dans certaines situations de faire la médecine sans l’apport des services d’aide au diagnostic, comme l’imagerie médicale.
Mais force est de constater que l’imagerie médicale burkinabè traverse d’énormes difficultés qui font obstacle à son bon fonctionnement. Parmi les difficultés, on peut citer entre autres le manque en ressources humaines et la qualité les équipements des plateaux techniques d’imagerie et le manque d’infrastructures.
Conscient de toutes ces difficultés, le gouvernement entend jouer son rôle. « Nous sommes conscients que nos défis dans le domaine de l’imagerie médicale sont nombreux. Mais ensemble, nous pourront de manière méthodique et progressive les relever pour le bonheur des populations et prestataires » a déclaré le ministre Nicolas Meda.
Nous avons l’ambition de doter toutes les formations sanitaires de niveau intermédiaire en plateau techniques d’imagerie, de même que des moyens nécessaires pour accentuer et privilégier la maintenance préventive des équipements. A-t-il ajouté. Selon Rabiou cissé, il y a de cela 59 ans que le premier plateau technique de radiologie a été installée. Il faut vraiment une politique courageuse de la part du gouvernement afin de donner du rayonnement à l’imagerie médicale burkinabè.
Michel Caboré (stagiaire)