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Développement social : faire une rétrospective, pour mieux réussir le référentiel national 2021-2025

Les partenaires techniques et financiers ainsi que les acteurs du Plan national de développement économique et social (PNDES) sont en conclave ce vendredi 7 mai 2021 à Ouagadougou. Ils vont valider le projet de rapport d’une étude sur les causes des conflits et leurs impacts sur la mise en œuvre du PNDES. Cet espace d’échanges entre dans le cadre de l’élaboration du référentiel national de développement, devant couvrir le quinquennat 2021-2025.

La mise en œuvre du PNDES 2016-2020 a été mouvementée par les attaques terroristes à n’en point finir et les revendications sociales, sans oublier la pandémie de la Covid-19. Le rapport de l’étude faite à cet effet indique que les effets de la crise sécuritaire ont eu des répercussions sur le plan macroéconomique et les différents secteurs de développement, en particulier l’éducation, la santé et la production agrosylvopastorale.  Selon la secrétaire générale du premier ministère Yvonne Rouamba, comprendre les causes de cette crise et cerner de façon précise ses impacts sur les actions de développement, apparait comme étant des préalables à tout nouvel essai d’organisation de l’action publique de développement.

Les résultats de cette étude doivent servir de guide, dans la prise en compte de la dimension sécurité, paix et résilience pour ce qui est du nouveau référentiel, indique Yvonne Rouamba. « Nous avons voulu à travers cet atelier, tirer leçon du passé, pour mieux élaborer le nouveau référentiel », a ajouté Seydou Sawadogo, chargé d’études du secrétariat permanent du PNDES. Et le rapport sur l’« analyse des conflits et leurs impacts sur la mise en œuvre du PNDES », s’inscrit dans la formulation de ce nouveau référentiel de développement en question, censé orienter l’intervention publique, au cours du quinquennat 2021-2025. Il faut noter que ce rapport fournit une évaluation de l’incidence de la crise sécuritaire sur les résultats du développement, et fait une analyse de principales causes de fragilité du pays. Il présente également les facteurs de résilience et propose des actions à mettre en œuvre, à court et moyen terme, afin de renforcer la résilience, de reconstruire le contrat social et d’améliorer les résultats de développement.

Toutes les parties prenantes de l’étude sont appelées à réagir sur son contenu, afin d’améliorer son rapport final. « Nous sommes amenés à nous prononcer sur le contenu de l’étude, en formulant des observations et des suggestions pouvant aider à améliorer le rapport final », a soutenu la secrétaire générale du premier ministère. Elle a conclu en rappelant que certaines recommandations pertinentes ont déjà été prises en compte, dans le projet de document du référentiel national de développement, dont le processus de validation est en cours, avec l’organisation dans les prochaines semaines des assises nationales.

Nicolas BAZIÉ

nicolas bazie

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