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Après le lancement de la facture normalisée, une nouvelle plateforme de paiement des impôts et taxes en ligne dénommée eSINTAX qui vient de voir le jour. Selon Adama BADOLO, « avec eSINTAX, la DGI s’inscrit ainsi dans un vaste chantier de modernisation qui doit nous permettre d’améliorer notre relation avec les contribuables en leur offrant de nouveaux services mieux adaptés aux réalités et aux nouveaux usages. »
Pour cette première phase, les grandes et les moyennes entreprises sont les concernées. Ces entreprises regorgent une population de 5000 contribuables qui génèrent plus de 90% des recouvrements de la DGI.
Ainsi « d’un coût total d’environ 180 millions de FCFA, à la faveur de la généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), cette plateforme permettra de moderniser les procédures de déclarations d’impôts et taxes à la DGI, accélérer les traitements à la caisse, réduire les taux d’erreurs et optimiser les recouvrements » a indiqué Adama BADOLO.
Les autres catégories de contribuables notamment ceux du régime simplifié d’imposition (RSI), les micro-entreprises, les particuliers seront progressivement invités à adhérer à la plateforme eSINTAX.
Pour bénéficier de ce portail de payement, le contribuable doit avant tout faire une demande d’adhésion à la plateforme en se rendant dans les locaux de la direction générale des impôts dont il relève et où un numéro eSINTAX lui sera attribué pour ses opérations.
A la fin de chaque télédéclaration effectuée, un document Pdf sécurité edt automatiquement généré par la plateforme, indiquant le détail des informations télétransmises ainsi que la date et l’heure de réception. Le service eSINTAX coûte 0f au contribuable, il lui coûte uniquement sa connexion internet.
Comment ça marche ?
La plateforme comporte :
« Une cérémonie de lancement officiel de eSINTAX sera organisée le jeudi 12 avril 2018 sous la présidence de madame le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement », a annoncé AdamaBadolo, assurant que la direction générale des impôts s’engage à « tout mettre en oeuvre pour atteindre ses objectifs et contribuer ainsi à l’amélioration du service public au Burkina Faso ».www.esintax.bf
Le directeur général de la DGI a invité donc les entreprises de la direction de grandes entreprises et moyennes entreprises de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso à adhérer massivement à ce nouveau service en ligne.
Aubin OUEDRAOGO (Collaborateur)
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A quand l'Afrique!
180 millions dilapidés pour une plateforme à architecture et logique fonctionnelle de débutant!?
Cette même somme aurait pu servir à dynamiser 2 à 3 entreprises à bout du souffle dans notre pays. Entreprises qui auraient pu produire un résultat mieux que ce que j'ai exploré sur "https://www.esintax.bf/".
Nous avons raté la révolution agricole et celle industrielle (et nous avons pu nous justifier même si c’en n'était pas une valable). Et maintenant nous faisons tous pour sortir main vide dans cette révolution technologique qui est certes une opportunité pour nous.!? Que dirons nous après? Les séquelles de la Traite négrière? La colonisation?
Chers dirigeants africains, on ne peut pas naître grand, c'est contre nature; on passe nécessairement par des étapes. Si vous promettez dans vos discours que la technologie c'est l'avenir de l'Afrique, posez vous la question "Comment?"!
Vous voulez par exemple que les entreprises Burkinabè aient les expériences d'une entreprise française?
Qui lui a donnée son expérience de départ à cette entreprise? C'est la confiance de son pays!
Ils sont prêts, eux, à mettre leur 180 millions dans une entreprise locale sans expérience pour la création d'un logiciel qu'ils utiliseront et feront la promotion en Afrique. Même si ça ne marche pas, ils recommenceront encore et encore.
Non! L'avenir c'est encore eux, même si ce sera sur le sol Africain!