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«LA CONTRIBUTION DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR A LA CONSTRUCTION NATIONALE» tel est le thème de ces 72h consacrés au forum national de la diaspora. Les participants venus de divers pays ont pris part à des panels ce jeudi 12 juillet 2018 à Ouagadougou.
C’est sous le thème : « Protection et promotion des burkinabè de l’extérieur» que s’est déroulé le premier panel de cette journée du 12 juillet 2018. Les échanges à l’endroit des participants se sont articulés autour de 3 communications. La première portant sur le «cadre juridique et institutionnel de la gestion des burkinabè de l’extérieur » a relevé un certain nombre de dispositions institutionnelles qui ont été prises au niveau international, régional et national afin de préserver les droits des migrants et également ceux de la diaspora telles que:« la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, le traite de Lagos, etc. ». Dans son intervention, Solange Rita AGNEKETOM/BOGORE a également suggéré entre autre, « établir un recueil des différents textes, disposer d’un document stratégique national de la diaspora, et élargir le comité interministériel de gestion et de suivi de la diaspora à d’autres entités et la formaliser par un arrêté », afin que ces textes puissent favoriser les droits de la diaspora.
A la suite de ces communications, la parole a été donnée au Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) et à l’Organisation Internationale pour les Migrants (OIM), de faire une présentation conjointe sur la «Gestion du retour et réintégration des migrants burkinabè ». De leur intervention, il est ressorti qu’il y a deux types de migrants, notamment, ceux dont le retour est dit forcé et ceux dont il est volontaire. Et comme difficultés, il est déploré l’absence de centres d’accueils, ainsi que l’insuffisance de moyens techniques et financiers pour le transport des migrants de retour au Burkina Faso.
Suite à ces communication, ils ont été nombreux à poser des questions concernant leurs conditions de vies dans les pays d’accueils d’où la nécessité de renforcer les dispositions institutionnelles pour le respect effectif de leurs droits. Egalement des suggestions concernant le prix des villas de « la cité de la diaspora » ont été relevées car les avis sont partagés quant à la capacité financière pour certains à s’enquérir.
Apres une brève pause, les participants étaient de retour dans la salle pour le second panel de la journée dont le thème était «mobilisation et organisation de la diaspora pour le développement national».
Anaïs KERE (Stagiaire)
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