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Dans la ville de Diébougou, le commerce du fer est devenu une activité de plus en plus remarquable. Nous sommes allé à la rencontre de Harouna BANEM qui pratique ce métier il y a de cela 10 ans. Devant son magasin de ferraille, l’on trouve des anciens objets en fer tout genre confondu visiblement entassé.
Ce commerçant de ferraille y menait cette activité il ya de cela 10 ans. Selon lui au début il partait vers les gens en brousse à vélo pour acheter les ferrailles. Après quelques temps, il s’est construit un petit coin ou il s’est installé et mène correctement son activité. Il faut dire qu’à ce jour ils sont nombreux à Diébougou à exercer ce métier. Des enfants aux grandes personnes tous sillonnent tous les artères de la ville à la recherche des anciens qu’on pouvait trouver avant un peu partout.
Ainsi, selon ces commerçants de ferrailles, ils s’en tirent à bon compte. Par exemple, Monsieur BANEM, lui nous fait comprendre qu’il s’est acheté 2 motos, construire et acheté un tricycle la dedans. Alors, ces résultats sont le fruit d’une équipe qui l’entoure. Il mentionne que les employés sont au nombre de cinq et sont rémunérés en fonction du travail abattu individuellement. Pour certains habitants de Diébougou, l’activité de ferraille procure non seulement de l’argent, mais contribue aussi à la propriété de la cité.
Bien que l’activité nourrisse son homme, des difficultés sont à signaler selon Harouna BANEM. Il note qu’ils sont des fois accusés car surtout les enfants amènent souvent des objets volés. Et cela leur cause énormément des problèmes quand les vrais propriétaires arrivent à découvrir là ou se trouvent leurs objets. L’activité reste tout de même appréciée par les populations. Donc au regard des différents témoignages, une meilleure organisation de la filière permettra de lutter efficacement contre la pauvreté à Diébougou.
Tchiroubathian DABIRE (Correspondant)
