Le ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, était face à la presse ce vendredi 25 juin 2021 à Ouagadougou. L’objectif était de permettre aux journalistes d’avoir d’amples informations sur le nouveau mécanisme de distribution des intrants et équipements agricoles.
Dans un monde où le numérique a pris le dessus dans tous les secteurs d’activités, le ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, n’a pas voulu rester en marge de cette révolution. C’est ainsi qu’après avoir expérimenté trois phases pilotes avec des résultats concluants, le ministère en charge de l’Agriculture, a décidé pour la campagne 2020-2021, de digitaliser la distribution des intrants et équipements agricoles au profit de tous les agriculteurs. Cependant, ce projet a fait l’objet de vives critiques. C’est donc dans l’optique de mieux expliquer le bienfondé de cette vision de modernisation que ce ministère a eu des échanges avec les journalistes ce vendredi 25 juin.
Selon Pascal Soubéiga, directeur général des productions végétales, ce nouveau système est le bienvenu car, il a de nombreux avantages pour les producteurs. Pour lui, la numérisation a permis de résoudre la question de l’injustice et d’équité dans la distribution de l’engrais et des équipements. « Ce nouveau système a de multiples avantages en ce sens qu’il garantit la transparence, la justice, l’équité, et la traçabilité. En clair, c’est une manière de permettre à tous les agriculteurs de pouvoir bénéficier des intrants et équipements agricoles subventionnés par le gouvernement », a expliqué le directeur général des productions végétales. Avec l’ancien système de distribution, dit Monsieur Soubéiga, c’était les mêmes producteurs qui recevaient les produits chaque année, y compris des commerçants. Ce qui fait que l’on retrouvait sur le marché les intrants subventionnés par l’Etat. C’est donc dans le but de donner la chance à tous les producteurs que le système de distribution a été numérisé.
Comment fonctionne ce nouveau système ?
Avec ce mécanisme, tout débute par un recensement au niveau communal de tous les ménages vulnérables (avoir une terre d’exploitation d’au moins 5 hectares, avec une capacité de production). Après cette étape, un tirage est fait de façon aléatoire, étant donné que le gouvernement ne peut pas donner des produits à tous les agriculteurs. En ce qui concerne la dernière étape, le producteur sélectionné reçoit un message de la téléphonie mobile orange sur le téléphone avec toutes les informations utiles. Ainsi, il se rend dans une boutique orange money pour payer sa contribution financière avant de rejoindre le distributeur pour entrer en possession de ses intrants et équipements agricoles.
Michel CABORE
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