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Geoffroy Paré le coordonateur régional du Centre-Ouest du syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) était entouré lors de ce point de presse par Isidore Bayala, le chargé à la formation du SYNTAS et de Luc Toé, le secrétaire général SYNTAS/Section Sanguié. Dans sa déclaration liminaire, Mr Paré a dépeint la situation au sein du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille en général et dans la région du Centre-Ouest en particulier. Il a pointé du doigt la volonté de leur ministre de tutelle d’en découdre avec les organisations syndicales en déployant l’énergie et les ressources de son administration en vue de briser leur mouvement de grève de 96 heures du 24 au 27 Avril passé.
Ce sont ces actions du ministre, de l’avis de Geoffroy Paré, qui ont engendré une réaction dite irresponsable des directeurs provinciaux du Sanguié et du Boulkiemdé. En ce qui concerne Mme Bicaba/Kando Delphine, la directrice provinciale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Sanguié, on lui reproche entre autres une gestion autocratique de la direction et d’avoir une attitude méprisante vis-à-vis de ses collaborateurs. ‘’Alors que nous étions en grève, Mme la directrice a remis une lettre d’explication à un agent en stage probatoire par ce que celui-ci a refusé d’exécuter un travail qu’elle lui a demandé, alors que rien n’obligeait l’agent à le faire. Comme si cela ne suffisait pas, elle a produit un rapport détaillé comportant des propos et des actes dans lesquels l’agent ne se reconnait pas’’ a laissé entendre Luc Toé.
Pour ce qui est de Jules Zongo le directeur provincial du Boulkiemdé quant à lui, on lui impute une mauvaise gouvernance de sa direction car selon Isidore Bayala, il s’inscrit dans la logique du diviser pour mieux régner et de conspirer dans le dos de ses agents. ‘’Dans un rapport monté de toutes pièces adressé à madame le ministre, le directeur à accusé quatre de nos camarades d’avoir exercé de la violence et tenu des propos discourtois l’encontre d’une responsable de centre et procédé à la fermeture dudit centre, toute chose qui a été démentie par les prétendues victimes’’ a expliqué Geoffroy Paré. Avant d’interpeller l’administration en ces termes : ‘’Nous conseillons l’administration d’éloigner un tel monsieur de la gouvernance d’un grand public, sinon les conflits du genre seront courant.’’
Nos conférenciers d’une journée prévoient dans les jours à venir si rien n’est fait ; à l’organisation d’un Sit-in de 48h à Réo dans la province du Sanguié tout comme à Koudougou dans le Boulkiemdé et le lancement d’un arrêt de travail de 48h dans les deux provinces.
Aziz Kaboré (Correspondant)
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