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L’affaire est partie d’un post publié sur les réseaux sociaux et dans lequel Papus Ismaïla Zongo, le manager de Floby, dénonce le mauvais traitement dont il aurait été l’objet à l’ouverture de la 18e édition de la SNC à Bobo Dioulasso. Notamment de la part des forces de sécurité et des organisateurs alors qu’il accompagnait dit-il, l’une de ses artistes qui devait se produire.
Il s’insurge notamment contre l’attitude de la sécurité qui, raconte-t-il, lui a refusé l’accès à l’enceinte du stade Sangoulé Lamizana avec sa voiture, contrairement à la star malienne, Sidiki DIABATE, qui s’est vue dérouler le tapis rouge et offrir tous les honneurs.
En outre il se plaint de la réduction du temps de prestation accordé à son artiste, ramené de dix à cinq minutes, alors que le même Sidiki DIABATE bénéficiait d’une heure de prestation pour un cachet estimé à 20 millions FCFA selon certaines sources.
Il n’en fallait pas plus pour que les passions se déchainent sur la toile. Sur les réseaux sociaux les uns n’ont pas hésité à condamner l’attitude jugée méprisante de la part des organisateurs. D’autres intervenants ont pointé par contre des revendications jugées surréalistes et infondées de la part de Papus Zongo.
Cette revendication d’une meilleure considération n’est pas nouvelle chez les acteurs culturels locaux au Burkina Faso. Elle revient régulièrement dans les débats. Malheureusement tout porte à croire qu’une solution satisfaisante pour tout le monde ne soit pas pour demain.
En 2017, un groupe d’artistes nationaux avait effectué une descente musclée dans une radio de la place pour protester vigoureusement contre la promotion insuffisante de ses œuvres dans les médias. S’en était suivie une vague d’indignation et de condamnation qui avait abouti à la prise de sanctions 9à l’encontre des manifestants.
Jules SIMON