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Le personnel de santé du district sanitaire de Diébougou a bénéficié d’une formation sur toutes les hépatites virales. Il s’agit de l’hépatite ABCD et E. Cette formation a regroupé des Médecins, des sages-femmes, des infirmiers et des laborantins.
Cette formation a été initiée dans le cadre du Programme National de Lutte contre les Hépatites. Elle se fait en collaboration avec un laboratoire indien du nom de MAILANDE. C’est ce laboratoire qui a financé la formation et mettra les médicaments à la disposition du personnel pour le traitement de l’hépatite C. L’objectif visé par cette formation est d’harmoniser un peu les connaissances des agents de santé, car il y a eu beaucoup de progrès qui ont été faits dans le domaine de la recherche, que ce soit la prévention ou le traitement de l’hépatite B et C.
La Région du Sud-Ouest a été choisie au regard du taux élevé de la fréquence des hépatites virales. Au niveau national pour l’hépatite B le taux est d’environ 10% d’infection, cette fréquence est similaire pour la région. Quant à l’hépatite C la fréquence est de 3% au plan national et de 13% pour la seule région du Sud Ouest. C’est pour cette raison que la région a été priorisée. Aussi une étude est en cours pour comprendre pourquoi l’hépatite C est une épidémie dans la région.
Cette remise à niveau des agents de santé permettra de prendre en charge au mieux les patients dans leurs localités. De plus, informer les agents traiteurs que le traitement de l’hépatite C est disponible et à coût réduit parce qu’être un agent de santé ne veut pas dire qu’on a toutes les connaissances sur les hépatites virales.
Au cours de cette formation, les agents de santé ont été outillés sur les trois principales voies de transmission des hépatites B et C. Il ya la voie sanguine, les rapports sexuels non protégés et la transmission de la mère à l’enfant.
A la fin de la formation Docteur Estelle CONGON Médecin au district de Diébougou, a invité toute la population à se faire dépister afin de connaitre leur état de santé. Cela permettra de se prévenir à travers le vaccin qui existe déjà. « Prévenir vaut mieux que guérir » a-t-elle déclaré.Quant au formateur Roger SOMBIE, pour l’atteinte des objectifs, les bénéficiaires doivent prendre conscience des hépatites virales et savoir quels sont les tests qu’il faut faire pour diagnostiquer, les manifestations et avoir la bonne information sur les modes de transmission. Il faut aussi que les agents de santé disposent du minimum de matériel pour le travail, car sur toute l’étendue du territoire ils sont une vingtaine de spécialistes pour vingt millions d’habitants.
Tchiroubathian Ghislain DABIRE (Correspondant)