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D’après les données de l’association, de 100 à 120 poches de sang par jour en saison sèche, la demande est passée à 200 voire 250 poches de sang par jour, avec un effectif de donneur journalier qui est de 40 à 50.
Face à ce constat, des efforts sont souhaitables afin de résoudre ce problème. Et pour relever ce défi, l’association compte réaliser le maximum des collectes de sang. Pour cela, elle a besoin de 68 millions de francs CFA pour mener à bien ses activités de sensibilisations et d’organisation de collecte de sang.
Mais depuis quelque mois, elle est confrontée à un manque de ressources financières pour mener à bien lesdites activités. En effet, d’après le président national de S.O.S Sang, Jean Bosco ZOUNDI, il ne reste qu’un ou deux (02) partenaires qui viennent encore à leur secours. Quant aux autres partenaires qui ont cessé de les soutenir, ils ont toujours le même refrain à savoir la contrainte budgétaire. Également pour ce qui est des autres potentiels partenaires, ils sous-estiment le don de sang car pour eux, se préoccuper des maladies est bien plus important.
Nonobstant ces difficultés, le président de S.O.S Sang se félicite du bilan enregistré jusqu’ à la date du 24 juin 2018 qui est de, 117 sensibilisations organisées et 106 collectes de sang avec 5302 poches de sang obtenues. En effet, pour ce dernier, il n’est pas question que l’association reste les bras croisés surtout qu’en cette période des pluies la demande de sang est en hausse avec les maladies telles que le paludisme.
Constituée de 571 membres actifs, l’association S.O.S Sang a été créée depuis le 14 mai 2015, et est présente dans neuf (09) régions (sauf les régions comme, Dédougou, Manga, Gaoua et Dori) sur 13 régions que comptent le Burkina Faso.
Anais KERE (stagiaire)