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Donald Trump, qui fêtait jeudi ses 72 ans, était déjà confronté à des assignations en justice, notamment par deux femmes avec lesquelles il aurait eu des liaisons.
Mais la plainte au civil déposée contre lui et ses enfants Donald Jr., Eric et Ivanka, administrateurs de la fondation, pour « conduite illégale récurrente », touche directement à la gestion de ses affaires et à la société qui chapeaute ses avoirs, la Trump Organization.
Alors que les démocrates accusent depuis des mois le président de conflits d’intérêt pour ne pas avoir vendu ses parts dans la Trump Organization, la plainte déposée par la procureure générale de l’Etat de New York met en lumière l’imbrication entre la Trump Organization et la fondation.
L’assignation affirme notamment que la fondation, à laquelle Trump lui-même ne donnait plus d’argent depuis 2008, n’avait pas d’employé propre.
– Pas d’employé, pas de contrôle
Son conseil d’administration, où siegeaient ses trois enfants, n’existait que sur le papier, et ses dépenses étaient directement réglées par la Trump Organization, non pas en fonction de leur objectif charitable, mais uniquement en fonction du statut fiscal du destinataire du chèque.
Sans contrôle, M. Trump aurait ainsi utilisé la fondation pour payer des frais personnels, promouvoir ses hôtels ou clubs de golf, et même peser sur sa campagne électorale, ce qui est strictement interdit par la loi.
La plainte cite notamment une levée de fonds organisée le 28 janvier 2016 dans l’Etat de l’Iowa, présentée comme une opération charitable pour les anciens combattants alors qu’elle avait tous les attributs d’un meeting électoral.
« La Fondation Trump n’était guère plus qu’un chéquier pour régler les dépenses de M. Trump et de ses entreprises à des organisations à but non lucratif, quelles que soient leur raison d’être et leur légalité », a affirmé la procureure, Barbara Underwood.
Elle a lancé une action pour dissoudre la fondation et exiger la restitution de quelque 2,8 millions de dollars.
Elle demande aussi à ce que le président américain soit interdit de diriger une organisation à but non lucratif à New York pendant 10 ans, tandis que ses enfants seraient interdits eux d’en diriger pendant un an.
Aussi lourdes que puissent paraître ces accusations pour un président en exercice, elles ne sont pas complètement nouvelles et ne semblent pas particulièrement dangereuses politiquement pour Donald Trump, confronté par ailleurs à une vaste enquête menée par un procureur indépendant sur d’éventuels liens entre son équipe de campagne et la Russie.
L’enquête sur sa fondation a commencé en juin 2016, près de six mois avant son élection à la Maison Blanche, après des révélations du Washington Post qui mettait le doigt sur des paiements douteux.
Le président américain avait d’ailleurs annoncé dès décembre 2016 avoir l’intention de dissoudre la fondation.
Jeudi, il a contre-attaqué dès l’annonce de l’assignation, mettant en cause les motivations de la procureure à poursuivre cette affaire, et soulignant que même son prédecesseur pro-Hillary Clinton, Eric Schneiderman, « n’avait jamais eu le courage de poursuivre cette affaire ridicule ».
Il a accusé les « démocrates véreux » qui dirigent l’Etat de New York de « tout faire pour l’attaquer en justice ».
Il a aussi assuré qu’il ne réglerait pas cette affaire à l’amiable, comme il l’a fait dans le passé pour d’autres assignations au civil.
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