Dossier charbon fin : une expertise ‘’sans pression’’

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 Dans le cadre de l’affaire dite charbon fin, les parties prenantes impliquées dans le dossier, ont tenu une rencontre de briefing dans l’après-midi du mercredi 2 décembre 2020, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.  Par cette réunion, les concernés ont voulu partager entre eux, l’évolution du travail d’expertise confié par la justice à deux experts burkinabè, qui ont prêté serment en juillet dernier.

Le dossier charbon fin entre dans une nouvelle phase. C’est ce qui ressort des propos de l’un des experts, le métallurgiste, Joël Ilboudo à la sortie de la rencontre. « Les travaux de l’échantillonnage ont pris fin.  Ainsi, après 44, jours de travail, environ 2000 échantillonnages ont été réalisés » a laissé entendre l’expert.  « Le travail se déroule normalement sans aucune pression » a souligné Joël Ilboudo.  « Nous avons entendu par voie de presse qu’il y a une pression sur les experts, mais moi particulièrement je n’ai reçu aucune pression quelconque par rapport à l’expertise », a rassuré le métallurgiste. A l’étape actuelle dit-t-il, « tout est prêt pour que les échantillons prélevés soient convoyés dans des laboratoires compétents en France, pour être analysés ». D’ailleurs, Joël Ilboudo, indique que son collègue Moussa Gomina, est déjà dans le pays en question, dans le but de faciliter le travail.

Selon les propos de Joël Ilboudo, « toutes les parties présentes à cette rencontre d’information, ont salué leur démarche depuis le début jusqu’à cette étape ».  Joël Ilboudo, explique qu’il est nécessaire de faire le point à chaque phase de l’évolution de leur travail qui doit contribuer à faciliter la manifestation de la vérité. De façon précise, les conclusions de l’expertise doivent déterminer la nature exacte de chaque élément contenu dans le charbon fin, afin d’engager le procès.

A la question de savoir quand est ce que les résultats des échantillons sortiront des laboratoires français, Joël Ilboudo, dit ne pas avoir une idée de la date car c’est un travail complexe et délicat. Aussi, le nombre des échantillons qui est très élevé peut jouer sur le temps. Lorsque ces deux experts burkinabè, prêtaient serment le 22 juillet dernier, le délai d’exécution du travail était fixé à trois (3) mois.  Compte tenu de l’ampleur et de la complexité de la tâche, un nouveau délai de trois (3)   mois a été accordé aux experts pour parachever le travail.

Le dossier charbon fin suit donc son cours au niveau de la justice, laissons les experts commis remplir en toute sérénité leur mandat afin qu’ils puissent nous éclairer et éviter que nos commentaires se substituent au jugement du tribunal.

MICHEL CABORE

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