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La Direction Régionale des Droits Humains et de la Promotion Civique du Centre-Sud a organisé le 04 février 2020 à Pô, un atelier de sensibilisation au profit de vingt-cinq (25) autorités administratives religieuses, coutumières et des OSC, sur les instruments de promotion et de protection des droits de la femme ratifiés par le Burkina Faso. C’est le Haut-commissaire de la Province du Nahouri Ram Joseph KAFANDO qui présidé les travaux.
Permettre aux différents acteurs de se familiariser avec les instruments juridiques de promotion et de protection des droits de la femme, voilà l’objectif recherché par la Direction Régionale des Droits Humains et de la Promotion Civique du Centre-sud.
Pour le Haut-commissaire de la Province du Nahouri, Ram Joseph KAFANDO, les résultats enregistrés sont satisfaisants, depuis la création de la Direction régionale des droits humains en 2014. Mais des atteintes et violations des droits humains et les droits des femmes perdurent dans la Région en général et particulièrement dans la Province du Nahouri. Pour lui, les droits de la femme sont d’une importance capitale non seulement pour leur épanouissement mais aussi pour le développement de la région. C’est pourquoi, il a demandé aux participants d’utiliser ces instruments aux profits de leurs communautés respectives.
Au cours de cette rencontre, les participants ont eu droit à des communications suivi d’échanges sur les droits de la femme et les instruments juridiques de protection. Ce sont entre autres, l’application de la loi 061-2015/CNT du 06 septembre 2015 portant prévention, répression et réparation des violences à l’égard des femmes et des files et la prise en charge des victimes, les dispositions du Code pénal sur l’exclusion sociale pour allégation de sorcellerie, et le rôle et la responsabilité des acteurs dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Concernant les échanges, le Directeur Régional des Droits Humains et de la Protection Civique du Centre-Sud, en l‘occurrence Adama OUEDRAOGO les a jugé fructueux au regard de la qualité des interventions des participants et l’engagement de ces derniers à être des relais auprès des autres couches sociales pour les sensibiliser à respecter les droits de l’homme en général et de la femme en particulier. Dans cette lancée, les participants qui repartent outillés, pour ce qui est de la défense des droits des femmes au sein de leurs communautés respectives étaient satisfaits de leur participation à l’atelier.
Abdoul Karim DOGMALE (correspondant)