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Cette formation est d’autant plus nécessaire que selon Urbain Yaméogo, président du CIFDHA, malgré les dispositions juridiques ces pratiques- qui impactent négativement la santé sexuelle et reproductive sur la santé des femmes- perdurent. L’approche internationale du combat lui, tient au fait que nombre d’entre elles ont un caractère transfrontalier. Les participants sont donc emmenés à partager leurs expériences. D’autant que « les disparités des cadres législatifs de répression au sein des pays de la sous –région, le manque de coordination entre pays constituent des facteurs qui contribuent à la persistance du phénomène » estime Urbain Yaméogo.
Pour la ministre de la Femme de la Solidarité nationale et de la Famille, Marie Laurence Marchal/Ilboudo, l’adoption des textes réglementaires doit s’accompagner de campagnes de sensibilisations massives aux populations. Pour elle, « l’adoption du nouveau code pénal au Burkina Faso est une opportunité supplémentaire pour la protection des droits de la femme puisque les mariages religieux et traditionnels tombent maintenant sur le coup de la loi ». « Avoir de jeunes compétences qui s’engagent dans l’exaltante tâche de débarrasser les sociétés africaines de pratiques rétrogrades est pour le moins réjouissant. » a-t-elle confié.
Soumana LOURA
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