Le Jeudi 17 décembre 2020, l’ONG Conseil Danois pour les Réfugiés, a organisé à Ouahigouya, une session de formation à l’endroit des acteurs communautaires de de Titao et de Ouahigouya. L’objectif était de renforcer leurs capacités, sur les notions des droits humains.
Ils étaient plus d’une trentaine de participants issus des acteurs locaux, des responsables d’ONG et associations, des leaders coutumiers et religieux , et des représentants des services publics et privés, à prendre part à cet atelier de formation. Selon les organisateurs, cette formation permettra aux acteurs communautaires de connaitre l’importance du monitoring de protection des droits humains. Aussi ils connaitront le dispositif d’alerte ainsi que les possibilités de prise en charge des cas de protection des droits humains dans les différentes localités.
Pour ce faire le communicateur du jour SANDWIDI Séraphin, a précisé que la mise en œuvre de ce projet dans ces provinces à défi sécuritaire vise principalement l’assistance humanitaire aux personnes déplacées internes et aux populations affectées par les violences armées de ces dernières années au Burkina Faso. Pour preuve, dit-t-il, « on assiste à des exécutions, des viols, des tortures, des crises alimentaires et économiques, le manque de prise en compte sanitaire lors de ces moments d’instabilité sociale ».
Pour l’ONG DRC, au regard de la recrudescence des maux qui minent la société en matière de droits humains, tous les participants à l’issue des échanges sur les quatre modules programmés devraient contribuer à garantir les droits des populations affectées par les crises humanitaires. Ils devraient alors être des acteurs communautaires de défense des droits de l’homme tout en dénonçant les manquements constatés au sein des populations.
Ainsi après une évaluation jugée satisfaisante de la formation, les participants se disent prêts à réinvestir sur le terrain les acquis engrangés lors de la session de formation en vue du plein épanouissement de tous citoyens notamment ceux qui connaissent des troubles psychologiques post crise.
Boureima Sogoba (Correspondant)