[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
L’une des préoccupations majeures du gouvernement est d’œuvrer pour un accès équitable de toute la population à l’eau potable et à l’assainissement. En effet, le droit à l’eau potable est reconnu par la constitution du Burkina Faso. C’est dans cette logique que le Réseau des Parlementaires pour l’eau potable et l’Assainissement (REPHA) a organisé un atelier, du 12 au 13 avril 2019 à Ouagadougou, afin d’apporter sa contribution.
L’accès à l’eau potable est un droit pour tous les Burkinabé .En effet, l’eau est vitale pour tout organisme vivant. Elle joue également un rôle capital dans l’économie car elle crée de nombreux emplois. Cependant, force est de constater qu’en dépit des multiples efforts que fournit l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement(ONEA), les satisfactions ne sont toujours pas au rendez-vous. A Ouagadougou, comme dans d’autres villes ou encore en milieu rural, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, demeure une difficulté pour les populations. Le phénomène devient plus grave avec la période chaude où les coupures intempestives s’accentuent. C’est cette réalité qui justifie la tenue cet atelier, dont la réflexion portera les systèmes tarifaires de l’eau en lien avec les investissements réalisés par l’ONEA.
L’atelier devra donc permettre de faire l’état des lieux des investissements réalisés par l’ONEA, voir si la tarification concorde toujours avec les textes législatifs et enfin faire des recommandations pour permettre aux populations d’avoir accès au service public de l’eau potable et à l’assainissement. Durant ces 48 heures, ce sont des communications, des échanges et des évaluations qui ont alimenté l’atelier. Halidou Sanfo, le coordonnateur de REPHA-BF, n’a pas manqué de saluer l’ONEA pour « ses nombreux efforts pour l’approvisionnement de l’eau potable à la population ». Egalement, il a souligné que leur rôle, en tant que des parlementaires, est de pousser le gouvernement à travers des recommandations, afin que les plus pauvres puissent avoir accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Michel Caboré