Écho des élections couplées de 2020 de la province de la Bougouriba

La province de la Bougouriba s’est réveillée dans une effervescence électorale à l’image des autres provinces du pays. 44 339 électeurs au total sont attendus aux urnes répartis dans 195 bureaux de votes selon le président de la CEPI Martial Da.

Ce jour marque une étape importante pour la population de Diébougou. Pour dire, qu’après les campagnes électorales, voici le jour de la moisson.  En effet, jeunes, vieux, adultes et femmes sont allés aux urnes pour désigner leurs futurs dirigeants. Il faut retenir que dans les bureaux de vote où nous sommes passé, tout se passe normalement, les bureaux de vote sont ouverts à 6h00, tous les membres qui composent le bureau sont présents ainsi que quelques délégués de partis politiques, nous ont confié les présidents de bureau de vote du secteur 5, secteur 2, secteur 7, secteur 6, Vokoum, un village situé à environ 10 kms de Diébougou,  Nicéo situé à environ une vingtaine de kms de Diébougou. Des candidats à la députation, que nous avons accosté ont exprimé leur sentiment de remporter les élections. C’est le cas de Evariste Meda du mouvement SENS, Koffi Da de L’UNIR,/PS, Naba Dabiré de l’URD et Augustin Dabiré de l’UPC.

Par ailleurs, des difficultés demeurent. Entre autres il faut noter qu’au niveau du bureau de vote du secteur 6, il n’y a pas d’ombre et quelques délégués de parti sont sous des arbres, à quelques mètres de leur bureau. Au secteur 6 un jeune homme de 18 ans a été appréhendé par les FDS qui étaient sur les lieux, en fait l’individu en question détenait deux spécimens de parti différent, déjà paraphés et votés.  Aussi du côté du vokoum, selon le président du bureau, un soit disant candidat au compte de Pedis Laafia est venu avec un mandat non valide et a été repoussé.

A cela il faut ajouter que beaucoup d’électeurs, environ 80% n’arrivent pas à voter car ne connaissant pas le processus de vote. De même, certains ne retrouvent pas leur nom sur le fichier électoral. En général, il n’y avait pas d’affluence, les gens venaient à contre goût. Ce qu’il faut aussi noter est que la sécurité est bien renforcée. Sinon il n’y a pas eu d’incident majeure.

Tchiroubathian Dabiré (correspondant)