La nation burkinabè reconnaît les efforts que les enseignants fournissent dans le monde de l’éducation, malgré les difficultés. Ce lundi 5 octobre 2020 à l’Institut des sciences de Ouagadougou, 250 personnes ont été décorées pour le service rendu. Placée sous le thème : « Enseignants : leaders en temps de crise et façonneurs d’avenir », cette cérémonie de décoration a pour objectif de saluer la bravoure du corps enseignant, dans l’exercice de ses fonctions.
A l’occasion de la journée mondiale de l’enseignant, 250 enseignants ont été décorés ce jour à Ouagadougou, pour le service rendu à la nation burkinabè. Parmi ces 250 personnes, 05 ont été faites officiers de l’ordre des palmes académiques et 245 chevaliers de l’ordre des palmes académiques. Un d’entre eux a été décoré à titre posthume.
L’éducation, c’est la clé par excellence de tout développement. C’est conscients de cela que les ministres de l’éducation nationale Pr Stanislas Ouaro et Pr Alkassoum Maïga de l’enseignement supérieur ont traduit au nom du Président du Faso, la reconnaissance du pays à ces récipiendaires. Avec la formule, « au nom du Président du Faso, et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés… », les deux ministres ont rappelé les enseignants ainsi que les chercheurs, combien le métier est à prendre au sérieux, surtout que l’éducation faut-il le répéter, est le piédestal de tout développement.
Cyriaque Paré est chercheur au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), et PDG du journal en ligne LeFaso.net. Il a aussi été fait chevalier de l’ordre des palmes académiques, pour ses contributions dans le domaine de la recherche et de l’enseignement au Burkina Faso. Il dit être content de la distinction qui lui a été faite, en soulignant que beaucoup d’étapes restent encore à franchir, et il faudra plus d’efforts pour y parvenir.
Monsieur Paré a profité exhorter ceux qui n’ont pas eu ce signe honorifique, à toujours donner le meilleur d’eux-mêmes pour le mériter. « Si on éduque les populations, on aura des acteurs compétents et consciencieux qui ont à soucis de prendre en charge, le devenir de leurs pays et de l’humanité », a conclu Alkassoum Maïga, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Nicolas BAZIÉ