Pendant la pandémie de la maladie à corona virus il y a eu de nombreuses innovations. Parmi elles figurent la structure BRISCOM qui a mis en place son projet dénommé École digitale. Fabrice Guéné Président du Conseil d’Administration nous renseigne d’avantage sur le projet.
FasoPiC (FP): Parler nous de votre structure
Fabrice Guéné (FG) : BRISCOM est une agence de communication digitale, qui accompagne les entreprises dans leur promotion digitale et la digitalisation de leurs processus. Nous fournissons des services de marketing digital. Nous existons depuis Janvier 2017 et nous sommes constitué d’une équipe jeune, dynamique et surtout pluridisciplinaire, afin d’offrir le meilleur à nos clients.
FP: Que représente le Digital pour vous?
FG: Le digital constitue une opportunité pour l’entreprise africaine, en ce sens qu’il l’oriente davantage sur la productivité. C’est aussi et surtout une aubaine de générer des solutions efficaces aux différentes problématiques qui minent la société africaine. Nous avons certes des difficultés et des défis, mais le digital peut contribuer à les résoudre ! La révolution digitale constitue le rendez-vous que l’Afrique ne doit pas rater ! C’est l’opportunité pour nous de résoudre nos problèmes et de conquérir le monde.
FP: qu’est-ce qui vous a motivé à créer cette entreprise digitale ?
FG: Le digital a toujours été une passion pour moi. Et j’ai toujours eu à l’esprit de développer des projets. Mais j’ai dû me rendre compte que tous les projets qui germaient dans ma tête revêtaient une dimension digitale. Quand le moment est venu de créer mon entreprise, le secteur numérique était simplement une évidence, car c’est là que je me sens à l’aise, c’est là que je me sens simplement moi !
FP: En plein cœur de la pandémie vous aviez mis en ligne une école digitale. D’où vous est venue l’idée ? Parler nous de cette école
FG: La création de la plateforme de cours en ligne Ecole Digitale a été créée pour pallier la fermeture des salles de classe qui est intervenue à cause de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Nous avons constatés que les classes étaient restées fermées, plus d’un mois et il fallait faire quelque chose pour permettre aux élèves de garder un bon niveau en attendant la réouverture des salles de classe. Cela visait aussi à améliorer la résilience des élèves en classe d’examen, afin de leur permettre d’aborder sereinement les examens de fin d’année. La question de l’accessibilité des cours à toutes les couches était au centre de nos ambitions, alors nous avons lié un partenariat avec Orange Burkina qui pendant un mois a permis l’accès sans forfait internet à la plateforme.
Les cours sont rédigés par des enseignants certifiés de l’éducation nationale, et validé a priori par des inspecteurs, afin d’assurer la bonne adéquation entre les contenus produits sur la plateforme et le programme d’enseignement national.
Ecole digitale répond aussi à trois objectifs de développement durable que sont l’éducation de qualité, l’égalité des chances et les partenariats en vue de l’atteinte des objectifs.
FP: Avez-vous eu des difficultés pendant la conception de cette école digitale?
FG: Hormis les difficultés d’ordre techniques et technologiques qui sont le lot de tout projet numérique, la principale difficulté que nous rencontrons est d’ordre financière. La plateforme nécessite beaucoup de travail et de façon continue pour la production des contenus, l’administration et bien d’autres tâches. Ce qui nécessite l’embauche d’un personnel permanent et entièrement dédié. Jusqu’à présent, nous fonctionnons sur fond propres.
Propos recueillis par Mireille Bailly