La composition des épreuves écrites et orales du CEP, du CAP, du BEP et du BEPC a débuté ce 22 juin 2021, sur l’ensemble du territoire burkinabè. Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Pr Stanislas Ouaro, a donné le top départ au lycée Saint Viateur de Ouagadougou.
Il était 6h30 lorsque la sirène du lycée Saint Viateur de Ouagadougou a retenti, donnant ainsi l’autorisation aux surveillants de procéder à l’appel des candidats. Ensuite, les dernières consignes comme « toute tentative de fraude est punie par la loi », ont été lues. A 7h20, les élèves ont connus les contenus de leurs sujets. « C’est l’heure de la montée du drapeau national dans ton école, racontes », c’est le sujet de Rédaction pour les élèves candidats au CEP, Certificat d’études primaires. Aussi, le sujet de la dictée pour les candidats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), est : « La poste coloniale ». « N’ayez pas peur, soyez concentrés et vous verrez que tout ira bien. Du courage et bonne chance à vous », a lancé le ministre Pr Stanislas Ouaro, à l’endroit des candidats.
Les statistiques au plan national indiquent qu’à l’Enseignement et la formation techniques et professionnels : BEP et CAP (EFTP), ce sont 17 770 candidats qui se sont inscrits, soit 10 762 au BEP et 7 008 au CAP. Au BEPC, ils sont au nombre de 301 357, avec 1 524 centres de composition. Le nombre d’inscrits au CEP est de 450 502, répartis dans 1 925 centres de composition.
« Nous avons tout mis œuvre pour que tout se termine bien, et je pense que les candidats sont prêts », indique monsieur Ouaro qui ajoute que pour l’organisation des examens, les dispositions nécessaires ont été prises. Il dit reconnaître néanmoins qu’il peut avoir des imprévus, comme c’est le cas dans une localité de la région des Hauts bassins, où la pluie a occasionné un retard, parce que plus de 140 candidats ont eu du mal à se déplacer. « Ce sont des questions qui seront réglées. Les candidats ne prendront aucun risque. Ils poursuivront la composition après qu’ils auront la possibilité de traverser les eaux », a soutenu le ministre.
En plus, les candidats des zones à risques ont été déplacés dans d’autres centres, question de leurs permettre de composer dans la quiétude, a fait savoir le ministre Ouaro. « Notre souhait est que la session se passe très bien », a conclu Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.
Nicolas BAZIÉ