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La Coordination Nationale des Syndicats de l’éducation(CNSE) a annoncé la suspension du mot d’ordre de grève qu’elle observe depuis le 03 décembre. C’était au cours d’un point de presse qu’elle a animé le 02 février à Ouagadougou.
La suspension entrera en vigueur dès le lundi 04 février et aura une durée de deux(02) mois. Telle est la décision à laquelle les syndicats membres de la CNSE sont parvenus. « C’est en tenant compte de la situation que vit le Burkina Faso que cette décision a été prise » selon le président de la coordination. A cela, il faut ajouter l’évolution de l’attitude du gouvernement. « Comme le gouvernement a décidé de revenir à la table des négociations, nous avons décidé de cette suspension pour assainir le cadre des négociations » explique Souleymane Badiel, président du F-SYNTER.
En effet, les négociations avec la partie gouvernementale reprennent le 04 février. « Le gouvernement a fini par comprendre que la seule issue reste la négociation. C’est pourquoi il a positivement réagi aux propositions des syndicats telles que formulées en janvier 2019 et qui contiennent d’importantes concessions » croit savoir le président de la CNSE. Le gouvernement s’est par ailleurs engagé à rendre effective l’opérationnalisation d’engagements auxquels il avait souscrit. On peut citer entre autres la bonification d’échelon, la correction des indemnités, le dossier des personnels des ex-garderies populaires, etc.
Par contre, les enseignements ne prendront pas de mesures en vue de résorber le retard accusé dans les évaluations. Les syndicats rappellent qu’en 2018 les enseignants ont vus couper leurs salaires pour faits de grève alors qu’ils s’étaient engagés à résorber le retard qu’ils avaient alors accusé. « Les sacrifices des enseignants n’ont pas été reconnus »regrettent les leaders syndicaux. Les agressions que certains enseignants n’est pas pour apaiser ceux-ci. Ils dénoncent des pratiques moyenâgeuses qui viennent s’ajouter à une litanie déjà longues de contraintes que vivent les enseignants. Ils notent entre autres des mandatements tardifs, des statuts précaires, etc. Ils appellent, de ce fait, les autorités administratives et judiciaires à prendre leurs responsabilités pour que les personnes reconnues d’agressions répondent de leurs actes.
Soumana LOURA
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