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Education : l’Amicale des éducatrices du Burkina initie un camp vacance au profit des certifiés du Passoré  

La cérémonie officielle de  première édition du camp vacance mixte filles et garçons de l’Amicale des éducatrices du Burkina (AMEB) a eu lieu  le mardi 3 aout 2021 à l’école A de Yako, chef-lieu de la province du Passoré. Pendant cinq (05) jours, 250 élèves titulaires du Certificat d’étude primaire (CEP), seront outillés de connaissances, pour mieux réussir leurs études au collège. L’initiative de  l’AMEB, a été soutenue par les députés de la province ainsi que le Président de l’Union  nationale des parents d’élèves du Burkina (UNAPSB), par ailleurs  Président de l’International des parents d’élèves et des étudiants.

Wendkouni yolande Ouattara/ Savadogo,  Présidente de l’AMEB

Le système éducatif burkinabè est confronté à plusieurs fléaux notamment l’incivisme grandissant, les grossesses en milieux scolaires, la consommation des stupéfiants. L’ensemble de ces maux sont souvent source d’abandon et d’échec scolaire. Face à ce constat, il faut trouver des solutions, et  l’Amicale des éducatrices du Burkina (AMEB) veut jouer sa partition en initiant un camp vacance à l’endroit des nouveaux certifiés de la province du Passoré.  A en croire, Wendkouni yolande Ouattara/ Savadogo,  Présidente de l’AMEB , ce camp vise à  préparer les filles et les garçons au collège. «  Les campeurs seront sensibilisés sur les inconvénients des fléaux auxquels ils seront confrontés au collège. Ils seront outillés  de connaissances, de savoir et de savoir être, qui leur permettront d’adopter de bonnes attitudes morales, physiques,  pour une vie scolaire saine et épanouie », a rassuré la Présidente.

                        L’initiative de l’AMEB est louable

L’honorable François savadogo, représentant des députés

L’organisation du camp vacance a été appréciée par les députés de la province du Passoré  à savoir Patrice Ilboudo, Alidou Sanfo et François Savadogo. Pour l’honorable  François savadogo représentant lesdits députés, la question éducative est un sujet central et préoccupant pour l’Assemblée nationale et la nation entière. « Beaucoup d’enfants échouent aux collèges parce qu’ils n’arrivent pas à s’adapter à ce nouvel environnement scolaire », a indiqué François Savadogo. C’est pourquoi dit-il, « la contribution des enseignantes est louable. Le camp permettra de faire des élèves, des citoyens engagés et des futurs bâtisseurs de ce pays ».

Mohamad Bancé,  le représentant des élèves

L’honorable Savadogo a invité les élèves à la discipline et au respect durant ce camp. Des conseils qui semblent ne pas tomber dans l’oreille d’un sourd, puisque Mohamad Bancé  le représentant des élèves tout en remerciant les responsables de l’AMEB, a fait savoir que les conseils reçus seront mis en pratique. « La petite plante que vous arrosez aujourd’hui deviendra un grand arbre demain. Nous prenons l’engagement d’appliquer vos sages conseils », a-t-il déclaré.

               Les parents doivent s’impliquer dans l’éducation des enfants

Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, patron de la cérémonie

« Comment réussir ses études au post primaire », c’est sous ce thème que se tient le camp vacance mixte de l’AMEB. Un thème qui est d’actualité selon le patron de la cérémonie  Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, par ailleurs président de l’Union nationale des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina Faso et Président de L’International des parents d’élèves et des étudiants. Pour une bonne éducation des enfants, le patron de la cérémonie estime que les élèves ne doivent pas être abandonnés entre les mains des enseignants. Pour lui, l’éducation commence à la maison, en famille et se poursuit à l’école. «  J’invite les parents  d’élèves à prendre à bras le corps l’éducation de leurs enfants », a laissé entendre Hector Ardent Raphaël Ouédraogo .

Notons que l’Amicale des éducatrices du Burkina (AMEB) est une  organisation à but non lucratif, apolitique et laïque qui regroupe les enseignantes du préscolaire et post scolaire du Burkina Faso. Elle vise à promouvoir et à booster l’éducation de la jeune fille en particulier.

M’pempé Bernard HIEN

Bernard HIEN

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