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L’Alliance des syndicats de l’éducation du Burkina Faso (ASEB), était face aux Hommes des médias le samedi 7 septembre 2019, à Ouagadougou. Objectif : porter à la connaissance de l’opinion publique la naissance de ladite structure syndicale.
Le secteur de l’éducation a encore enregistré un nouveau syndicat. Il s’agit de l’Alliance des syndicats de l’éducation du Burkina Faso, qui a vu le jour le 1er août 2019, par la volonté de neuf (09) syndicats de l’éducation. Ainsi, il est composé du SYNADESS, SYNAFEB, SYNAPEP-B, SYNAFER, SYNAPOSPB, SYNEFAB, SYNETI, SYNIACCB et SYNTEF. La mission principale de cette structure faîtière est de défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs de l’éducation.
A en croire les conférenciers la naissance de l’Alliance des syndicats de l’éducation du Burkina Faso, est une réponse à l’échec enregistré par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), dans la mise en œuvre complète du protocole d’accord avec le gouvernement. Pour les premiers responsables de l’ASEB, aucune satisfaction n’a été obtenue. A cet effet, l’ASEB souligne que le point 21 du protocole d’accord qui concerne la carrière des enseignants n’a pas été abordé. « La coordination nationale des syndicats de l’éducation a trahi la lutte, car tous les syndicats contestent les résultats issus des négociations. Nous avons décidé de prendre la lutte à mains » a déclaré Kaboré Robert Koudougou, président du mois de l’ASEB.
Les conférenciers ont également condamné les mesures de redéploiement des enseignants. Pour l’ASEB, ces mesures sont injustes et illégales. C’est pourquoi elle demande au gouvernement son annulation pure et simple. Pour une année scolaire apaisée et réussie l’ASEB invite le gouvernement à l’application effective et complète du protocole d’accord. Faute de quoi il faudrait s’attendre à une année scolaire émaillée de troubles.
Michel Caboré