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FP : Que pouvons-nous retenir en terme de bilan à la fin de ce projet ?
SN: Ce projet a apporté plus de lecture plaisir dans les communautés , dans les écoles et pour preuve nous avons (11 000) lecteurs dans la bibliothèque. L’abonnement se fait à 100 FCFA pour toute l’année. Également le projet de classe lecture a permis l’éveil mais aussi la réflexion de toute une communauté éducative sur comment amener les enfants à lire avec plaisir .
Au Burkina Faso, la lecture est austère. Parfois le fouet à l’épaule, les enseignants veulent que les enfants lisent , cela n’est pas possible . Donc il faut que nous réfléchissons sur la pédagogie du livre et de la lecture en apportant une pédagogie ludique où je suis convaincu qu’en jouant on peut apprendre . C’est primordial, il faut également apporter une diversité de livres de lecture afin que l’enfant soit exposé à plusieurs images , et plusieurs thèmes et c’est comme ça qu’il lira. On a qu’un seul livre de lecture au Burkina et pour moi , cela ne peut faire évoluer l’enfant. Il faut plus de technicité, mais également amener une collaboration entre les familles et les enseignants afin de sauver l’école au Burkina .
FP: Quel sentiment vous anime à la fin du projet?
SN : Je suis un coordinateur tout heureux. Tout le monde a aujourd’hui conscience que ce projet a été plus qu’utile par ce qu’on a vu les enfants se réjouir , lire et les enseignants témoigner leurs satisfactions , les familles dire leur remerciement à ce projet qui a apporté un plus dans la vie de leurs enfants en leur permettant de devenir amis du livre et de la lecture. Je suis donc totalement comblé.
FP: Quelles sont les perspectives du projet à long terme.
SN : Les perspectives c’est que la bibliothèque continue de fonctionner(elle est ouverte 24/24 et 7 /7). Ce qui est un véritable succès. Le projet est fini , mais la bibliothèque demeure. Pour la permettre de mieux fonctionner, nous allons aller dans plus d’écoles pour faire la lecture plaisir. Et par rapport à Yam wekre et l’imagier nous allons former les élèves éducateurs sociaux afin qu’ils s’imprègnent de cette technique dès l’école. C’est notre manière de diffuser au maximum ces deux outils et dans la communauté et au niveau institutionnel.
Fiakofi Kossi (stagiaire)
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