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La ville de Boromo a vibré durant deux jours aux activités de commémoration des cents ans de l’école primaire publique ‘’A’’. Sur la thématique : » cent ans au service du développement économique et culturel du Burkina Faso : État des lieux et perspectives », les activités ont été placées sous le patronage du Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues Nationales et a connu la mobilisation des fils et filles de la commune ainsi que des autorités politiques, coutumières et religieuses.
Le président de l’association des anciens élèves, est dans ses allocutions revenu sur l’objectif de cette commémoration.
En effet, au-delà des festivités, il est question d’interpeller les anciens élèves sur leurs redevabilités envers l’école qui est en ruine. Aussi, l’État a été également touché. Cela en l’invitant à prendre ses responsabilités.
Le Ministre OUARO a constaté l’état des infrastructures après une visite des lieux et a reconnu la nécessité d’apporter une contribution. Sans prendre un engagement, il donne un intérêt aux doléances. Il prévoit à travers son département, d’accompagner l’initiative d’un ancien élève de construire trois classes, avec trois autres classes supplémentaires afin de désengorger les classes mais aussi de résoudre le problème de scolarisation des enfants de la commune de Boromo.
La commémoration des cent ans de l’école primaire publique ‘’A’’ de Boromo a été riche en activités. Au programme, il y a eu la reconnaissance et le remerciement des anciens enseignants à travers des attestations. La remise de Kits scolaire au Directeur de l’école par le ministre, la pause de la première pierre pour la rénovation de l’école et d’une plantation d’arbres.
La culture n’a pas été en reste. En effet, la troupe les gens de Boromo et les artistes locaux ont donné leurs belles contributions pour le rayonnement des activités.
En rappel, l’école primaire publique ‘’A’’ de Boromo a vu le jour en 1919 sous le garage du commandant de cercle de Boromo. Il a pour premier Directeur Samba SISSOKO et a été normalisé en 1952.
Kassoum Ouédraogo (correspondant)
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