Education : les animateurs de la vie scolaire demandent de la visibilité dans leur fonction

C’est en 2008 que le ministère en charge de l’éducation a recruté pour la première fois les animateurs de la vie scolaire. Plus précisément, il s’agit de ceux que l’on appelle les assistants, les attachés et les conseillers d’éducation qui interviennent dans les lycées et collèges de l’Etat. Comme attributions, ils sont chargés de gérer aussi bien la discipline que le suivi de la scolarité des élèves. En plus, ils apportent de l’assistance et des conseils aux élèves. Cependant, à entendre le syndicat, force est de constater que les animateurs de la vie scolaire sont confrontés à de nombreuses difficultés sur le terrain, les empêchant d’accomplir efficacement leur mission. Au nombre des cas ils disent être victimes d’une sorte de négligence et de manque de visibilité par le grand public et même au sein de leur ministère de tutelle. Pour preuve, ils soutiennent ne pas être associés à plusieurs décisions de la vie scolaire.

Ainsi, depuis 2012, des plates-formes revendicatives sont déposées auprès de qui de droit. La dernière en date du 13 août 2019 mais jusque-là aucune satisfaction n’est obtenue. Dans la plateforme revendicative, les animateurs de la vie scolaire ont inscrit entre autres les points suivants : la création d’un service vie scolaire dans les directions régionales des enseignements post-primaires et secondaires, la création de l’inspectorat d’éducation, l’institution d’un cadre annuel de formation au profit des agents de la vie scolaire, l’inscription des conseillers d’éducation sur la liste d’aptitude aux fonctions de chef d’établissement, le respect du ratio nombre de classes par agent de vie scolaire, l’octroi de l’indemnité spécial de logement aux agents de vie scolaire et la relecture du manuel de procédure portant organisation des examens et concours scolaires du CAP , BEPC ,BEP et autres. A travers cette conférence de presse, le syndicat appelle le gouvernement à se pencher de manière diligente sur l’ensemble de ses préoccupations contenues dans la plateforme revendicative.

MICHEL CABORE