Une délégation de l’Union nationale des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina Faso a été reçue en audience par le premier ministre Marie Joseph Christophe Dabiré, ce 28 mai 2020 à Ouagadougou. Dans l’ordre du jour, il était question pour ces parents d’élèves de présenter leurs préoccupations au chef du gouvernement, quant à cette période de lutte anti-COVID-19.
A sa sortie de la salle d’audience, la délégation sous la houlette de Hector Ouédraogo, a fait savoir que plus de 4 800 000 élèves sont privés d’éducation au Burkina et ce, depuis huit semaines maintenant. Pour ce faire, dit-il, il était important d’échanger avec le chef du gouvernement sur la réouverture prochaine des salles de classes. Des préoccupations que monsieur Dabiré en a pris en compte, si on en croit aux dires de Hector Ouédraogo, en les rassurant qu’il discutera avec ses collaborateurs dans ce sens.
Concernant les clauses du conseil des ministres tenu hier 27 mai, le président de l’Union dit n’avoir pas de commentaire à faire, même si une de leur proposition formulée lors de leur sortie médiatique a été prise en compte. « Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement, afin qu’il ait une éducation rayonnante et de qualité au Burkina Faso », a-t-il affirmé. Il est donc convaincu que nonobstant les suggestions qui sont faites aux autorités, c’est le gouvernement qui a le dernier mot. Il est l’instance suprême et c’est lui qui décide de tout.
Nicolas BAZIÉ