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La coordination Nationale des Syndicats de l’Education(CNSE), à l’orée de la rentrée scolaire et universitaire a organisé une conférence de presse le Vendredi 14 septembre 2018. L’objectif était de faire le point de la mise en œuvre du protocole qui a sanctionné sa lutte pendant l’année scolaire écoulée.
Huit mois après la signature du protocole et ce à l’orée de la rentrée scolaire 2018- 2019 la Coordination Nationale des syndicats de l’Education dresse le bilan de la mise en œuvre dudit protocole signé avec les autorités. De ce bilan, il ressort la non satisfaction de quelques closes du protocole, a en croire Souleymane Badiel, chargé à l’organisation et à l’information du CNSE. « Du côté du gouvernement, en ce qui concerne la mise en œuvre du protocole, certains aspects ont connus un aboutissement, d’autre un début d’exécution » a expliqué Souleymane Badiel. Cependant il souligne que « le gouvernent peine toujours à satisfaire les points les plus cruciaux qui ont un avantage direct sur les enseignants ». Avant de renchérir que « des questions telles que le règlement des monitrices des ex garderies populaires, la création des emplois des administrateurs des établissements du post- primaire, du secondaire et de celui du laborantin, la structure de l’éducation non formelle, ne sont pas mis en œuvre bien que les échéances soient échues ». Au regard de ces faits et gestes, la CNSE s’interroge sur la bonne foi de la partie gouvernementale au respect des engagements.
Par ailleurs la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education n’a pas manqué d’évoquer la préoccupante question d’insécurité pour laquelle l’institution scolaire et ses acteurs qui l’anime ont payé et continuent de payer un lourd tribut. A cet effet, le coordonnateur de la CNSE Bonaventure Belem a laissé entendre que « Les problèmes d’insécurité dans notre pays ne se sont pas poser dans ces derniers mois, ils se sont tout simplement aggravés. Alors, que les problèmes sécuritaires se soient multipliés aujourd’hui, c’est un problème parmi tant d’autre auquel notre peuple est confronté. Mais tout en se battant pour résoudre ces préoccupations, cette question sécuritaire ne peut pas mettre entre parenthèse les autres problèmes auxquels le pays est confronté ». C’est pourquoi tout en tenant compte du contexte sécuritaire du Burkina Faso, les premiers responsables de la CNSE estiment qu’il est du devoir des gouvernants de trouver des réponses quant aux questions de l’éducation.
La privatisation de l’école a été également un pan des échanges au cours de cette conférence de presse. Selon la coordination, l’Etat a démissionné de son rôle en matière d’éducation au Burkina Faso. « Dans notre pays l’état n’a pas le regard épineux et fondamentale sur la question de privatisation de l’école. Car m’importe qui pour peu qu’il ait les moyens, peut se permettre d’ouvrir une école, recruter des enseignants et souvent en ne remplissant même pas le cahier de charge. Pour nous c’est un laisser-aller et c’est ce que nous dénonçons », a signalé Souleymane Badiel.
Flore Kini ( stagiaire)
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