Faire la synthèse de l’Assemblée générale du 05 octobre et interpeller le gouvernement sur les mesures à prendre pour une année scolaire et académique sereine, voici l’objet de la conférence de presse que la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a animé ce 08 octobre à Ouagadougou.
Le 1er octobre dernier les élèves ont repris le chemin de l’école. Pour le moment, tout se passe bien. Mais pour la coordination nationale des syndicats de l’éducation(CNSE), cette quiétude peut être interrompue où restée telle selon l’attitude du gouvernement sur le respect des engagements contenus dans le protocole d’accord du 27 janvier 2018. «Nous invitons le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour le règlement conséquent et dans un délai bref des engagements du protocole en souffrance et une meilleure gestion de la carrière des agents de l’éducation et de la recherche », a laissé entendre Siaka TRAORÉ coordonnateur de la CNSE.
À cet effet, l’Assemblée générale de la coordination qui a jugé le bilan peu reluisant des trois dernières années de lutte, a permis de prendre des résolutions, celles de redynamiser et de renforcer les capacités organisationnelles de la CNSE d’une part et d’autre part poursuivre la lutte pour une satisfaction totale de sa plateforme revendicative. Une plateforme dans laquelle la question sur le statut particulier du métier de l’éducation, de la formation et promotion de l’emploi est au premier rang.
Revenant sur la question du rétablissement des salaires de certains fonctionnaires, qui avaient été coupés à cause de leur participation à des grèves dites illégales, la coordination a indiqué que sur les 740 au départ, plus 600 travailleurs attendent toujours. Et contrairement à ce que pensent certaines personnes, il n’y a jamais eu une demande de pardon auprès du gouvernement par les syndicats, mais plutôt une recommandation de rétablissement des salaires.
Cependant, la coordination nationale des syndicats de l’éducation a invité ses militants à rester mobilisés sur les questions de l’heure en attendant tout mot d’ordre que la situation commanderait.
Aubin OUÉDRAOGO