L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), dans le cadre des élections présidentielle et législatives étaient en meeting le dimanche 15 novembre 2020 à Ouagadougou. Ce rassemblement de lions et lionnes est intervenue 48h après avoir observé une pause en mémoire des quatorze forces de défense et de sécurité tombés lors de l’attaque de Tin-Akoff.
Pour le candidat à la présidentielle, Zephirin Diabré, le Burkina a besoin d’une nouvelle équipe qui va mettre en place un programme ambitieux. C’est pourquoi, il affirme que si toutefois il est élu au soir du 22 novembre, il entend remédier aux différents maux dont souffre le pays notamment l’insécurité, la promotion de la réconciliation nationale, la lutte contre le chômage des jeunes, la promotion des femmes et la lutte contre la corruption. « La lutte contre le terrorisme va constituer l’une des premières priorités de mes actions urgentes » a lancé M.Diabré. Et de renchérir que l’action militaire tout seul n’a jamais pu vaincre le terrorisme.
Abordant la question de la corruption qu’il inscrit comme troisième point de son programme, le candidat Diabré estime que le régime actuel n’accorde pas une grande attention. « Ce régime est né des entrailles d’une insurrection et cela s’est déroulée parce que l’on dénonçait la mal gouvernance avec son corollaire de corruption. Le régime actuel n’accorde pas de l’importance à cette lutte » a souligné le lion de l’UPC. En outre, Zéphirin Diabré envisage enclencher une révolution industrielle qui à son avis permettra de créer des emplois pour les jeunes et une croissance durable. « Il faut que nous produisons et que les autres viennent acheter » a-t-il dit. L’autre aspect que va concerner cette révolution est le domaine agricole qui à en croire le candidat est encore rudimentaire comparée à certains pays de la sous-région. « Une fois à Kosyam je mettrais en place le projet un village, un tracteur pour accroître la productivité de nos agriculteurs afin de permettre aux burkinabé d’assurer leurs trois repas » a soutenu Zéphirin Diabré.
Parlant de réconciliation nationale, Zéphirin Diabré envisage une fois au pouvoir le retour des exilés politique au pays. « Sous ma houlette, en tant que président du chef de file de l’opposition (CFOP), nous avions adressé une lettre au président du Faso dans laquelle nous décrivons notre vision et les étapes qui devraient nous amener à une réconciliation nationale. Le CFOP proposait un grand forum de réconciliation qui devrait se tenir au mois de juin passé pour permettre d’avoir des élections ouvertes et inclusives. Malheureusement, le pouvoir en place n’a pas accordé une grande attention à cela » a-t-il déploré.
Par ailleurs, dans son projet de gouvernance du pays, Zephirin Diabré dit vouloir accorder une grande place à la chefferie coutumière. Il entend donc créer une chambre consultative coutumière où les rois et les chefs coutumiers du pays vont siéger et apporter leurs avis pour la bonne gouvernance et surtout permettre de renouer avec les fondements de notre histoire. Pour terminer, affirmant avoir eu des informations sur des possibilités de fraude, Zéphirin Diabré invite tous ceux qui seront dans les bureaux de vote à rester sur le quid vive afin qu’il y’ait des élections transparentes.
Wendemi Annick KABORE
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