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Le Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso, a animé une conférence de presse le mardi 21 janvier 2020 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de faire une lecture sur la vie du parti, et aussi se prononcer sur la situation nationale du pays.
Officiellement lancé le 7 septembre 2019, le mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso, est né de la fusion de deux mouvements de la société civile et d’un parti politique. Son objectif principal est de porter son candidat Kadré Désiré Ouédraogo, au pouvoir à l’issue de l’élection présidentielle prochaine. « Notre souhait est d’assister à la passation des charges entre Roch Marc Christian Kaboré et Kadré Désiré Ouédraogo à l’issue de cette élection. Il s’agit de redonner à notre peuple sa dignité, à notre pays son rayonnement, et à notre avenir un sens » a déclaré Boubakar Diallo, le président du mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso.
Une déclaration qui semble se baser sur la performance du jeune parti, en ce sens où les militants sont déjà en action dans la plupart des provinces. A ce sujet, le président du mouvement se dit rassurant. « A ce jour nous sommes fiers d’affirmer que les trois quarts (¾) des provinces sont couvertes par nos sections, tandis que les sous-sections sont en cours de création. Nos comités de base sont déjà opérationnels dans de nombreuses localités et nous sommes confiants d’atteindre nos objectifs dans les délais que nous nous sommes assignés », se félicite Boubacar Diallo.
Se prononçant sur la situation nationale, le mouvement a décrit un tableau très sombre au regard des difficultés que les populations vivent au quotidien depuis plus de quatre années. A en croire les conférenciers du jour, l’heure est grave car tous les indicateurs sont au rouge dans tous les domaines. Selon ces derniers, le slogan « plus rien ne sera comme avant », de la faveur de l’insurrection populaire est très vite devenu « plus rien ne va comme avant ». En effet, la situation sécuritaire s’est tellement dégradée à telle enseigne que chaque jour le pays enregistrent des morts. A cette problématique, le parti estime qu’il serait illusoire de penser vaincre les terroristes et de venir à bout des conflits intercommunautaires sans passer par l’unité nationale. D’où l’importance de la réconciliation nationale. Face à cette situation, le mouvement dénonce un échec lamentable du régime au pouvoir.
MICHEL CABORE