La mission de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) en République Centrafricaine (RCA) a nié les allégations de fraude électorale portées contre elle par la principale opposition.
L’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), dirigée par l’ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé, a porté des accusations contre la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation en RCA (MINUSCA). Les allégations découlent de sondages organisés dans le sud-ouest de Carnot, le centre de Kaga-Bandoro et la capitale, Bangui. L’URCA a allégué un bourrage de bulletins de vote pendant l’exercice.
La violence des groupes armés a entaché les élections du 27 décembre. Ainsi, une coalition d’opposition, la Coalition de l’opposition démocratique, a récemment appelé à l’annulation du résultat en raison de la violence.
Des accusations que la MINUSCA et l’ONU ne cautionnent pas
La mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a joué un rôle dans la protection des urnes au milieu de la violence, a en croire la presse locale. « La MINUSCA souligne que la protection du matériel électoral s’est faite avec l’accord de tous les représentants des partis politiques présents conformément à la loi », a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA, rapporté par CAJ news.
Aussi, la mission de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) en République Centrafricaine (RCA) a nié les allégations de fraude électorale portées contre elle par la principale opposition.
Monteiro a déclaré que la mission de l’ONU avait rejeté les accusations « fallacieuses », qui, selon elle, étaient d ‘ »instrumentaliser » l’opinion publique et de remettre en question l’impartialité de la mission.
La MINUSCA a déclaré qu’elle avait noté avec « étonnement » que le communiqué de presse de l’URCA remettait en question le plan intégré de sécurisation des élections, mais a évité de nommer les auteurs des violences enregistrées avant, pendant et après les élections.
Plusieurs groupes rebelles, sous la direction de l’ancien président François Bozizé, sont accusés de la terreur. La disqualification de Bozize pour défier le président sortant Faustin-Archange Touadéra et 16 autres candidats a déclenché les violences.
Les résultats définitifs qui vont confirmer ou infirmer la victoire du président sortant sont attendues la semaine prochaine. Mais en attendant, les autorités centrafricaines doivent tout mettre en œuvre pour que la situation ne se dégrade davantage.
La rédaction