Les militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont renouvelé leur confiance à Roch Marc Christian KABORE, pour briguer la magistrature suprême de 2020. Il a été investi candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre prochain, lors d’un congrès extraordinaire tenu le samedi 11 juillet 2020 à Ouagadougou. Un congrès au cours duquel le parti a profité dresser le bilan des 05 ans de gestion du pouvoir par le Président du Faso, en la personne de Roch Marc Christian Kaboré.
Le temps est venu, selon Simon COMPAORÉ, de se mobiliser pour une victoire éclatante au soir du 22 novembre. « Il n’y a plus de place aux doutes et à la résignation. Levons-nous avec assurance et enthousiasme et allons en rangs serrés, en synergie avec nos alliés, pour offrir un deuxième quinquennat 2020-2025 au candidat Roch Marc Christian KABORE », a-t-il lancé.
En outre, l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) soutient la candidature du Président Kaboré. Selon son représentant Bénéwendé Sankara, par ailleurs président du parti l’UNIR/PS, « l’opinion nationale et internationale s’accorde à dire que le président Roch Marc Christian Kaboré a su, par son courage et son leadership, contenir la maladie à coronavirus ». « Malgré les entraves et les difficultés, les résultats socio-économiques sont palpables » s’est-il réjoui.
Autre moment fort du congrès, c’est le bilan du mandat du Président du Faso qui a été passé à la loupe. Pour le président du MPP, le bilan de la gestion du pouvoir par le chef de l’Etat est satisfaisant. « Au cours du mandat qui s’achève, nous avons construit et bâti ; nous avons fait bouger les lignes ; nous avons atteint des performances, réalisé des progrès, malgré un faisceau infernal d’adversités, de contraintes et de fléaux divers ».
En plus, le président du parti a ajouté que « malgré le terrorisme, les tentatives de déstabilisation, la paranoïa des revendications sociales-sectorielles et leur cortège de grèves et sit-in, malgré la virulence de la pandémie inopinée de la Covid-19, notre peuple a résisté et nous avons sauvegardé et maintenu les équilibres macro-économiques et sociaux, pour que l’État ne tombe pas en faillite et que, très vite, le développement se poursuive. Nous avons gouverné avec conscience et lucidité, pour continuer à assurer une amélioration des conditions de vie des populations ».
Le congrès a réuni des militants et sympathisants venus des 45 provinces, de 370 communes et arrondissements, ainsi que de milliers de villages du Burkina Faso. Aussi, on a noté la présence de délégations venues de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.
Aubin OUÉDRAOGO
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