A deux semaines des élections couplées présidentielle et législatives, les démembrements de la Commission Électorale nationale indépendante de la province de la Bougouriba à savoir la CEPI et CECI ont fait le point de leurs activités pour la bonne tenue des élections, le vendredi 06 novembre 2020.
Pendant que la campagne électorale bat son plein, les démembrements de la CENI sont à pied d’œuvre dans leurs activités dans la province de la Bougouriba. Ainsi, selon le président CECI, Sinavo AYORO, à cette étape, ils sont à la réception des dossiers pour les formateurs des membres de bureau de vote. En effet, plus de 40 personnes seront sélectionnées pour former à leurs tours, environ 300 membres de bureau de vote. A en croire Sinavo AYORO, les critères de sélection des formateurs seront essentiellement basés sur les expériences. C’est à dire qu’avoir des expériences dans le cadre des élections. De plus, Sinavo AYORO appelle les responsables des partis politiques à déposer les listes de leurs délégués qui vont les représenter dans les bureaux de vote le jour du scrutin. « Une fois les listes déposées, nous allons établir les mandats pour ces personnes et cela pourrait éviter les fraudes le jour-J » a-t-il indiqué.
En plus des activités, les deux présidents ont fait cas de la signature du pacte de bonne conduite.
Concernant le pacte de bonne conduite, c’est un document signé de commun accord par les candidats, partis ou formations politiques prenant part aux élections couplées du 22 novembre 2020, les acteurs des organisations de la société civile, les médias publics ou privés et les agences de publicité ou de communication pour des élections libres et apaisées, a indiqué le président CEPI Bougouriba Martial Da. Il poursuit en disant que c’est un document dans lequel sont mentionnés les engagements de chaque partie et qui doivent être respectés scrupuleusement.
Selon Martial Da, c’est la bonne expérience de 2015 du pacte de bonne conduite qui a conduit encore à sa signature. En 2015 les choses se sont passées et il faut garder le même cap. Dans ce pacte de bonne conduite, il note que les lieux publics, tels que les écoles, les hôpitaux…ne doivent pas servir de cadre de propagande de parti politique. Et si chacun respecte cela, on aboutit à des élections libres, paisibles et transparentes, a-t-il conclus.
Comme difficultés, les deux présidents ont mentionné que jusque-là ils n’ont pas la liste officielle des différents candidats de la Bougouriba. Et cela fait qu’il y a certaines informations qu’ils n’arrivent pas à fournir aux citoyens en cas de besoins.
Tchiroubathian Dabiré (Correspondant).
