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Le salon de l’élevage du Burkina Faso a ouvert ses portes le mardi 27 novembre 2018 à Ouagadougou sur le site du SIAO. Patronné par le Président du Faso, le salon se tient autour du thème : « place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité de l’économie nationale ». Il a pour objectif de contribuer à la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux et halieutiques à travers la création dune plateforme de rencontres et d’échanges entre tous les acteurs de ce secteur stratégique.
L’élevage contribue au PIB du Burkina, à hauteur de 18℅. A cet effet, le ministère des ressources animales et halieutiques veut le valoriser à travers le salon de l’élevage du Burkina Faso (SABEL). Selon Roch Marc Christian Kaboré, « Ce salon est une belle occasion de rencontre et d’échange entre les différents acteurs du milieu pour voir quels sont les chemins que nous allons prendre pour faire en sorte que l’élevage qui contribue à 18% du PIB et prend 1% du budget national soit redynamisé. Il faut voir la qualité de la production et travailler avec les pays voisins afin d’avoir un label qui soit certifié de manière à ce que nous puissions vendre en dehors de nos frontières ».
Le SABEL, mis en place par le ministre en charge des ressources animales et halieutique a pour objectif d’apporter une compréhension nouvelle des enjeux et formuler des réponses adaptées aux défis qui se présentent en Afrique en matière d’élevage et d’halieutiques. Le SABEL est également une occasion d’encourager et de rendre visible l’action des producteurs dans le domaine de l’élevage. Sié seydou Coulibaly, le représentant des acteurs de la filière s’est réjouit de la tenu de l’activité. « Nous somme honoré d’avoir été impliqués dans l’organisation de cet salon et nous souhaitons la pérennisation de l’action » s’est il réjouit.
La Côte d’Ivoire pays invité d’honneur
Sous le thème « place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases productives et de compétitivité de l’économie nationale », le SABEL se veut être un salon tourné vers tous les acteurs du domaine et à tous le public burkinabè. Les activités d’élevage sont sources d’emplois directs et indirects pour près de 86% de la population rurale, tandis que la transformation des produits animaux et halieutiques est source de plusieurs milliers d’emplois pour les populations urbaines. La République de Côte-d’Ivoire et du Burkina Faso entendent à travers le SABEL améliorer la qualité des produits de l’élevage afin de les rendre compétitifs dans un environnement difficilement contrôlé par l’importation de viandes et autres produits animaux extra africains, explique l’invité de cette première édition. A cœur ouvert le ministre des ressources animales et halieutiques de la république de côte d’Ivoire a fait l’aveu comme quoi « A chaque fois que je pense à me rendre au Burkina, je me souviens des produits de l’élevage du Burkina Faso, poulet bicyclette et mouton du Sahel que je dois amener chez moi pour agrémenter mon plat ». Avant de poursuivre : « je voudrais vous dire combien notre pays est sensible et honoré par cette autre marque de fraternité agissante qui caractérise les relations entre nos deux pays ».
Cette première édition du SABEL sera marquée par des expositions, des conférences et des panels sur divers thématiques afin de faciliter la visibilité de toute la chaine de valeur.
Mireille Bailly
